La route au même titre que tout autre infrastructure de transport et de communication est un facteur déterminant dans tous les domaines. Elle génère des effets de synergie pour le développement d’une région par la création d’emplois, la résorption du chômage, notamment ; c’est une infrastructure indispensable à la gestion et à l’évolution d’un territoire. Le réseau routier de la wilaya de Tlemcen a connu ces dernières années une amélioration continue, ce qui a eu, il faut le souligner, un impact d’ordre économique, touristique, aménagement du territoire et désenclavement des zones déshéritées, couverture sanitaire et accès aux soins des populations, fluidification des échanges et une amélioration du niveau socioculturel.
Ces améliorations concernent la mise en service de l’autoroute Est-Ouest (à l’instar d’autres wilayas), les déviations de trafic autour des agglomérations, les extensions et le dédoublement de routes et chaussées nationales, de wilaya et chemins communaux, la réhabilitation et la modernisation du réseau existant de la wilaya, le confortement d’ouvrages et infrastructures routières, la réalisation d’évitements, d’ouvrages d’arts et de trémies, le renforcement de l’inter-modalité, le contrôle et la gestion des carrefours, et le grand projet de la pénétrante de Ghazaouet à l’autoroute Est-Ouest en cours de réalisation, pour répondre à une demande de trafic qui ne cesse d’évoluer. Cependant, la wilaya demeure encore sous-irriguée en voies de communications dans sa partie sud-ouest (bande frontalière). L’espace El Bouihi-Sidi Djillali-Béni Boussaid-Maghnia, qui doit concentrer les efforts en termes d’infrastructures routières et de transports pour agir sur le territoire (agriculture, forêt, tourisme), souffre encore de l’absence d’une vraie densification de son maillage routier, afin de faciliter les déplacements entre ces localités et rééquilibrer cet espace géostratégique, permettant d’assurer la jonction avec les Hauts-plateaux et la bande frontalière ouest de la wilaya, comme le souligne le membre de l’assemblée populaire de la wilaya de Tlemcen, Benahmed Mohamed (natif de Sidi Djillali) : «La route frontalière entre Sidi Djillali et Maghnia constitue un atout indéniable pour valoriser la zone frontalière ouest de la wilaya sur le plan agricole, touristique et économique.
Elle peut aussi servir d’axe de désenclavement pour les populations locales et ainsi faciliter les activités d’échanges avec les autres agglomérations de la wilaya. Cette route de wilaya de 50 kilomètres qui traverse le beau paysage de Boulfène et les villages de Sidi Abdallah et Sidi Lakhadar, pourra être un véritable paradis pour les familles et randonneurs, constituer un pôle attractif non négligeable pour les investisseurs de la wilaya, et jouer un grand rôle dans l’animation régionale et l’intégration maghrébine. Déjà une partie de cette route a été réhabilitée, mais, il en reste encore un tronçon en mauvais état et totalement dégradé.
Mon souci est de relancer les travaux de réhabilitation de cette route pour faciliter les déplacements des habitants de Sidi Djillali, qui sont obligés de passer par les agglomérations de Sebdou, Béni Bahdel et Sidi Medjahed pour regagner la ville de Maghnia. Les habitants de Sidi Djillali attendent depuis l’indépendance la réhabilitation de cette route frontalière, c’est même un rêve pour eux».
Selon le directeur des travaux publics de la wilaya de Tlemcen, Radja Mohamed, une fiche technique a été déposée au niveau de la direction de la planification et de l’aménagement du territoire (DPAT) pour l’accord financier en vue de poursuivre les travaux de réhabilitation de cet axe frontalier, qui mène aux régions steppiques des Hauts-plateaux du sud de la wilaya.
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Posté Le : 24/01/2018
Posté par : tlemcen2011
Ecrit par : Par K.B.
Source : Lequotidien-oran.com