Algérie

Tlemcen La petite et moyenne hydraulique passée en revue


Le groupe SOGREAH, spécialisé dans les ouvrages hydrauliques et de la gestion de l'eau, en collaboration avec le ministère des Ressources en eau, a étudié récemment à l'hôtel «Agadir» de Tlemcen, l'inventaire de la petite et moyenne hydraulique (PMH) en Algérie. Mis en place en 2006, le programme stratégique de développement du secteur de l'Agriculture irriguée couvre l'ensemble du territoire national. «Les aménagements de PMH à prendre en compte concernent toutes les aires surtout celles dont la superficie est inférieure à 1.000 hectares et situées en dehors des grands périmètres d'irrigation collectifs», nous a indiqué, le directeur de l'Hydraulique de la wilaya de Tlemcen, M. Mohamed Kies, en marge de ce séminaire national qui a regroupé, outre les directeurs de l'Hydraulique des différentes wilayas du pays, les responsables des forêts, du Commerce, des Chambres d'agriculture ainsi que les consultants de SOGREAH (bureau d'études français). Cet événement s'est déroulé en trois phases. La première phase a porté sur les données et études antérieures (collecte des données et analyse des études antérieures, la collecte des données existantes, analyse critique des études antérieures, la synthèse des connaissances actuelles, l'évaluation des ressources en eau et en sols, la confrontation offre et demande, diagnostic de la politique de PMH, la définition d'une méthodologie d'inventaire, réalisation de l'inventaire, l'évaluation de l'impact de la PMH). La deuxième phase a concerné la définition d'une politique de développement de la PMH (politique de développement, la formulation des conditions de mise en oeuvre de la stratégie proposée). Enfin, la dernière consacrée à l'étude de schémas d'aménagement (formulation de schémas d'aménagement type, estimation des investissements pour chaque type d'aménagement). Dans les pays méditerranéens, la construction de petites retenues prend le pas sur celle des grands barrages. Ces petits barrages sont des ouvrages de retenue d'eau de surface, créés par une digue en terre, en pierre ou en béton. Ils contiennent quelques dizaines à quelques centaines de milliers de mètres cubes d'eau. Ils apportent une ressource en eau disséminée dans le paysage pour le bétail, l'irrigation, les usages domestiques et permettent aussi de développer l'élevage de poissons. En Algérie, les pluies brutales et les sols sujets à l'érosion du fait d'une couverture végétale peu importante favorisent des crues, parfois catastrophiques, notamment dans les grands oueds. Des quantités importantes de sédiments sont ainsi déposées dans les grands barrages, réduisant leur durée de vie, dévastant et appauvrissant les terres des bassins verants. L'Algérie n'a depuis 1968 pas entrepris d'inventaire de ses superficies irriguées. Aujourd'hui, le groupe SOGREAH qui dispose d'un bureau permanent à Kouba (Alger) et affiche des références dans plus de 150 pays (Chypre, Egypte, Emirats, Madagascar, Chine, Pologne etc..), s'attelle à cette tâche en vue de relancer la PMH en Algérie.
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