Tlemcen L'exécutif de la wilaya veut séduire les jeunes

Conformément aux orientations du Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, des débats de haute facture ont été organisés ce mercredi à Ghazaouet et jeudi à Maghnia, sur la réalité des jeunes vivant dans ces deux importantes localités de la wilaya de Tlemcen. Les directeurs de l'exécutif de la Jeunesse et des sports, de la Formation professionnelle, du Travail et de l'emploi, de l'ANSEJ, de l'ANJEM, de l'Office des établissements des jeunes, ainsi que des associations de jeunes et des représentants de la société civile étaient de la partie pour engager une discussion sur la situation des jeunes afin d'entreprendre des actions urgentes contre le chômage massif qui est devenue une plaie de notre pays, à laquelle n'échappent ni les pays développés ni les pays en développement, encore moins, les états pauvres dont certains sont trop populeux. Ce fléau frappe de plein fouet l'ensemble du monde arabe où le dés?uvrement prend des proportions de plus en plus graves et affecte aussi bien les citoyens analphabètes que les jeunes sortis des divers cycles de l'enseignement, fut-il supérieur. «Ces rencontres qui seront organisées dans les vingt daïras de la wilaya visent à recenser les différents comportements, attitudes et besoins de la jeunesse. La tranche d'âge ciblée est celle de 25 ans, un choix qui renvoie à la période où se négocie le passage de l'adolescence à l'âge adulte, de l'apprentissage à l'insertion dans la vie active, de la liberté de rêver à la confrontation avec le réel, autrement dit, la transition de tous les risques où tout se joue, tout se dessine et quasiment se décide» nous a souligné ce vendredi le directeur de la Jeunesse et des sports de la wilaya de Tlemcen, M. Saïd Hogas et d'enchaîner : «les pouvoirs publics, dans notre pays, s'ingénuent à travers les bonnes ficelles et les méthodes les plus appropriées pour lutter contre le chômage selon ce même responsable, cette épineuse question représentent désormais, pour les pouvoirs publics, la première préoccupation, et sans doute le plus grand défi à relever, affirmant la nécessité absolue de créer deux millions d'emplois pour résorber un tant soit peu, le ressassement du chômage. Par ailleurs, M. Mohamed Meraji, chef de service d'information et d'animation de l'office des établissements des jeunes de Tlemcen, nous a indiqué que «le traitement social est certes présent dans notre économie, mais il n'en demeure pas moins vrai que ses limites sont plus que claires. Le traitement économique de l'emploi semble être la meilleure solution. Elle ne porte pas immédiatement ses fruits, mais elle a l'avantage de la pérennité. Là tous les intervenants ont leur rôle à jouer. L'investissement, moteur de la croissance, doit reprendre avec force».