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Tlemcen: Des enfants syriens en danger


Tout désole sur cette image prise cette semaine, à hauteur du rond-point de la nouvelle gare routière d'Abou-Tachfine, à la sortie nord de la ville de la capitale des Zianides : des femmes de nationalité syrienne en compagnie de leurs nourrissons et d'enfants en bas âge qui s'adonnent à la mendicité à longueur de journée. En effet, en ces jours de grande canicule, ces mendiantes s'installent sur la pelouse du terre-plein central de cette route bidirectionnelle très fréquentée et mettent leur vie et celle de leur bébé en danger. Elles accostent les conducteurs qui ralentissent ou s'arrêtent au feu rouge pour leur demander, sur un asphalte brûlant, l'aumône sans craindre d'être renversées ou écrasées. Ces femmes exposent particulièrement leurs nourrissons et bambins au soleil, chaleur, fumées et aux gaz dégagés par les pots d'échappement des centaines de voitures, ignorant les risques encourus à leurs enfants surtout aux heures les plus chaudes. «Ces Syriennes, on les voit quotidiennement sur les routes en train de solliciter la générosité des passants avec des enfants en bas âge; elles se plantent entre les files de véhicules au milieu de la route. Au début, elles venaient toutes seules mais maintenant, elles ramènent tous leurs bébés et enfants.Certaines d'entre elles sont même enceintes ! Vraiment, ces femmes nous font beaucoup de peine surtout les bébés et les enfants qui sont malmenés et qui souffrent en ces moments de températures caniculaires qui sont difficiles à supporter par tout le monde», raconte un transporteur public. Et de poursuivre : «La place de ces enfants allaités n'est pas dans la rue, il faut les empêcher d'exposer leurs enfants à ces vagues de chaleur extrême. Elles ne sont nullement inquiétées, mais où sont les services sanitaires et les services concernés par cette situation humanitaire dramatique et désolante. Il faut agir vite pour sauver ces enfants des fortes chaleurs et des températures élevées, il faut mettre fin à ce phénomène qui choque n'importe quel citoyen et qui prend de plus en plus de l'ampleur sur la voie publique ! » Il faut noter, dans ce cadre, le comportement humain des automobilistes envers ces migrantes qui ont fui leur pays.
Que ce soit à Tlemcen, Ghazaouet, Maghnia, Remchi, Ouled Mimoun, Sebdou ou Marsa Ben M'hidi, les conducteurs viennent en aide à ces réfugiées et leur fournissent de l'eau, du pain, des fruits, des habits et des sous. Récemment, un médecin du CHU de Tlemcen, qui roulait sur la rocade d'Imama-gare routière d'Abou-Tachfine, s'est arrêté pour aider une femme très affolée par la santé de son enfant qui s'est évanoui sur la route. Il y a quelques jours, un médecin privé de Mansourah a pris attache avec notre journal pour alerter sur ces expositions de nourrissons et d'enfants qui peuvent avoir des complications comme le coup de chaleur et la déshydratation. «La situation de ces bébés et enfants qui souffrent de chaleur est grave ! Mais pourquoi personne n'a osé appeler ces Syriennes et ces mères à la vigilance '
Les nourrissons ne doivent pas être exposés ainsi, car leur peau fine est plus vulnérable aux rayons du soleil car elle ne produit pas de mélanine, un pigment responsable de la couleur de la peau qui agit comme une barrière contre les rayons ultraviolets du soleil. Je profite aussi de votre organe de presse pour lancer un appel à tous les parents algériens pour ne pas exposer leurs bébés aux fortes chaleurs et de ne pas sortir pendant les pics de température, en préférant les heures les plus fraîches de la journée, soit tôt le matin ou tard le soir. Je leur recommande également de faire prendre un ou plusieurs bains d'eau tiède à leurs enfants». Par ailleurs, des mendiantes envahissent en cette saison estivale le centre-ville de Tlemcen.
Elles choisissent les endroits les plus fréquentés par les citadins, à l'image de la place de l'Emir Abdelkader, les abords d'El Mechouar, le quartier de R'hiba, Bab El Djiad, etc. Selon des informations nous parvenant d'un collègue, ces femmes arrivent souvent seules en ville et quelques instants plus tard, on les voit en compagnie d'enfants en bas âge, prêtés par leurs vraies familles moyennant des sommes d'argent, pour apitoyer les passants et soutirer de l'argent.


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