Algérie - Revue de Presse

Tlemcen, capitale de la culture islamique 2011 : La capitale des Zianides rend les honneurs au poète révolté



Tlemcen, capitale de la culture islamique 2011 : La capitale des Zianides rend les honneurs au poète révolté
"Le sacrifié révolté" une pièce de Hocine Taileb à la manifestation ''Tlemcen capitale de la culture islamique 2011" Tlemcen qui aura pour sa très grande consécration de capitale de la culture islamique l’insigne honneur de porter à sa charge la présentation en première du «Sacrifié révolté». C’est par le théâtre que débuteront les grandioses manifestations. La pièce théâtrale «Eladhib Ethair», par analogie au poète révolté Mohamed Ben Allel, raconte l’itinéraire de ce guerrier, lieutenant de l’Emir Abdelkader, dont la vie et le parcours historique ont marqué Koléa sa région natale où il vivait avec sa famille Sid Ali Mbarek (le Saint Patron de la ville), ainsi que Miliana où il était à la tête du Khalifat du Titteri. Inspirée des écrits et de faits historiques avérés, la pièce «Le révolté sacrifié » relate une partie de la vie de cet homme héroïque tué par les forces coloniales le 11 Novembre 1843 et dont la tête, coupée a été renvoyée à sa mère comme un trophée de guerre pour marquer les esprits et décourager les éléments du mouvement national de résistance à l’occupation coloniale. Cette œuvre de Hocine Taileb, responsable des activités culturelles à la direction de la culture de Tipasa a été retenue parmi les cinq pièces qui seront présentées lors de la manifestation Tlemcen capitale de la culture islamique 2011, a indiqué l’auteur. Le script théâtrale superbement travaillé met en relief la très forte personnalité de Ben Allel et son érudition. Dans l’actuel mausolée abritant les ouled Sid Ali Mbarek à Koléa, la mémoire encore vivace et récits font renaître le profil d’un fin stratège militaire qui a donné du fil à retordre aux troupes coloniales. A travers cette humble contribution historique, l’auteur insiste sur le mérite et la réhabilitation de Benallel afin de le sortir de l’oubli. La mort de Mohamed Ben Allel sur le champ de bataille en 1843 a fait dire à un général français «ç’en est fini de l’Emir Abdelkader», tant sa bravoure et son aura avaient dépassé les frontières de son Khalifa, racontent les historiens. La pièce écrite sous forme théâtrale épique avec de la poésie de la chanson et de la chorégraphie, simulera des batailles célèbres menées par ce grand homme qui finira décapité et dont le corps n’a jamais été retrouvé. C’est un peu de Martyr d’Hussein qui revient à travers cette tragique fin de Ben Allel. Pour Hocine Taileb, cet artiste affable a à son actif d’autres pièces dont «Ars El Mahroussa» interprétée par la troupe du TNA, «les Saisons 4 et 5 de Djeha» qui ont fait l’objet d’un feuilleton à la télévision algérienne, sans oublier Ghoutia, jouée à la télévision.
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