Algérie - Revue de Presse


Inquiétude à Bouhenak Les habitants de la cité El Badr (500 logements) de Bouhenak interpellent les pouvoirs publics sur mille et une préoccupations. « Géographiquement, nous sommes isolés donc exposés à tous les risques », affirment les représentants de l?association El Badr. Quoique hors d?eux, ils tentent de rester philosophes : « nous n?allons pas démentir le proverbe qui dit ??loin des yeux loin du c?ur??, mais ce serait très dégradant d?ignorer une population qui vit à quelques minutes du centre-ville. » Pourtant, les revendications de ces citoyens sont simples : « regardez nos routes, on dirait que nous sommes à la campagne. Elles ont atteint un niveau de dégradation au point où, pendant la saison hivernale, nos déplacements et la circulation de façon générale deviennent pratiquement impossibles. » Les protestataires parlent également de l?insécurité. « Nous demandons l?implantation d?un poste de police ou, du moins, de la garde communale ; nous vivons sous la menace d?agressions de toutes sortes. » Nos interlocuteurs, qui ne sont pas au bout de leurs problèmes, imaginent mal qu?un quartier comme le leur ne dispose pas d?un bureau de poste. « Pour une simple lettre à poster, on prend le bus ou un taxi. N?est-ce pas ridicule ? » Enfin, il y a quelques semaines, les services de l?OPGI ont procédé à l?enlèvement des citernes sur les terrasses. « Nous ne sommes pas contre cette idée, mais cette opération a fait que nous nous sommes retrouvés face au problème des fuites d?eau. On aimerait que ces mêmes services achèvent les travaux. »


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