TIZI-OUZOU Un agent de la BADR et un commerçant condamnés

Le tribunal criminel de Tizi-Ouzou vient derendre son verdict dans le jugement de l'affaire des chèques retardésvolontairement de leur encaissement, en condamnant M.K. et L.N. à six ans deprison alors que A.F. a bénéficié de la relaxe. L'affaire remonte à l'année2002 lorsqu'il a été découvert au niveau de la BADR de Azzazga des chèques d'unmontant de 09 milliards de centimes au nom du commerçant M.K., dont le compte ydomicilié, non encaissés par la complicité de l'employé de ladite agence L.N.L'enquête diligentée par la tutelle a abouti à une autre découverte de chèquesde la même nature alors que le commerçant a épuré les 09 milliards de centimes.Sur la base de ces faits, une plainte a été déposée contre les auteurs de cetrafic. L'expertise financière conclut à un préjudice causé à la banque del'ordre de 18 milliards de centimes pour la BADR et 10 milliards de centimespour la BNA.Ainsi, M.K., vendeur de l'électroménager,en contrat avec l'agence locale de l'EDIED, s'approvisionnait en marchandisespar chèques qu'il déposait au niveau de la BNA de Tizi-Ouzou, lieu dedomiciliation du compte de cette entreprise, qui les émettait vers la BADR deAzzazga où le compte de son client est domicilié pour encaissement, maisl'employé indélicat ne les déclarait jamais à la caisse.Le procureur de la République a requis 10ans de prison à l'encontre des deux premiers accusés et l'application de la loià l'endroit du troisième accusé.