Algérie - A la une

Tizi-Ouzou.. Marche avocats et des personnels communaux



La série d'interpellations menées à l'égard des manifestants qui ont déployé l'emblème amazigh ne cesse de susciter colère et indignation au sein de la société. D'ailleurs, la Capitale du Djurdjura a vibré hier, au rythme de deux marches. En premier celles des avocats de la wilaya de Tizi-Ouzou qui sont sortis dans la rue pour dénoncer haut et fort ces pratiques anti-démocratiques. Dès les premières heures de la matinée, des dizaines d'avocats ont exprimé leur mécontentement devant ce genre de pratiques qui visent la division du peuple en ce moment crucial où les Algériens restent unis et indivisibles. «Le système en place est en train de confisquer les libertés individuelles. Aussi il crée l'esprit régionaliste au sein de la société pour aller vers un état d'urgence dont l'objectif est de sauvegarder le système corrompu et la protéger ses affidés. Nous exigeons la mise en liberté inconditionnelle des détenus», dénonce une avocate.D'après elle, cette tentative de division ne marchera pas d'autant plus que les Algériens ont prouvé lors du 18e vendredi de protestation qu'ils restent unis et mobilisés pour édifier un état de droit. Selon le coordinateur de la Commission des avocats de la wilaya, la situation qui prévaut dans le pays est très alarmante, puisque le clan corrompu demeure toujours en place, alors qu'il est rejeté par le peuple qui demande son départ et ce, depuis le début du mouvement populaire qui a eu lieu le 22 février dernier à ce jour. A cet effet, le même interlocuteur et au nom des avocats de la wilaya de Tizi-Ouzou appelle le système en place à céder la place et de quitter les lieux. Il est à préciser que les robes noires ont exprimé leur soutien indéfectible aux détenus ayant déployé l'emblème amazigh. «Pour leur part, et malgré une chaleur exceptionnelle, les personnels communaux, dont l'action s'inscrit également, dans le cadre du mouvement populaire, ont également battu le pavé hier, à Tizi Ouzou. La marche s'est ébranlée du portail du campus universitaire Hasnaoua jusqu'à la place de l'Olivier pour exiger une nouvelle fois le départ du système et tout ce qui le symbolise».


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