Algérie

TIZI OUZOU




Passivité de l?administration Depuis le mois de mai 2003, la commune de Tizi Ouzou vit un blocage de ses activités, du fait d?un bras de fer engagé entre plusieurs élus et le président de l?APC. Celui-ci vient de subir un troisième vote de défiance auquel ont adhéré 21 élus sur les 23 que compte l?Assemblée communale. Selon les représentants des contestataires (FFS, FLN et RND), le conflit minant l?assemblée locale depuis plus d?une année risque d?entraîner « une clochardisation de la commune ». Les élus frondeurs viennent de faire le point sur la crise les opposant au P/APC, lors d?une rencontre avec la presse animée, la semaine dernière, à Tizi Ouzou. Les élus ont rappelé que cette situation est la « conséquence de la passivité avérée de l?administration », maintes fois saisie par des correspondances. Les conférenciers ont surtout stigmatisé le non-aboutissement de plusieurs motions de censure et autres votes de défiance dirigés contre le P/APC et adressées par l?opposition à l?administration (janvier, avril et juillet en cours). Celle-ci semble avoir plongé la tête dans le sable refusant d?intervenir dans ce conflit qui perdure et pénalise le citoyen. Ainsi, plus d?une année après l?éclatement de ce conflit, rien ne semble augurer d?une éventuelle solution au sein de l?Assemblée communale du chef-lieu, une collectivité de plus de cent mille habitants. Pour rappel, le budget de la commune est resté longtemps sans être voté du fait du boycott des élus à chaque assemblée. Lors de leur conférence de presse, ils ont souligné dans la déclaration liminaire que « la solution passe inévitablement par le changement de l?actuel P/APC qui est aux antipodes de toute gestion de la chose publique et de l?intérêt général », interpellant par la même l?occasion les pouvoirs publics afin « de prendre leurs responsabilités pour mettre un terme au pourrissement et à l?impasse actuels ». « Les citoyens payent lourdement les effets de ce blocage à tous les niveaux de la gestion de la commune, à commencer par le ramassage des ordures », mettent en relief les orateurs, avant de mettre au pilori les pouvoirs publics qui, « rejettent un retrait de confiance pourtant codifié dans les textes réglementaires ». Une attitude qui, selon l?opposition « cautionne une situation de non-gestion à l?APC de Tizi Ouzou ». Enfin, il n?est pas exclu, mettent en garde les élus, d?« associer la population à travers les comités de village et de quartiers dans les actions futures ». Nos tentatives de joindre le drag directeur de la réglementation et de l?administration générale sont restées vaines.

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