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TIZI-OUZOU Les villageois d'Igreb ferment l'APC d'Illoula Ou Malou



L'APC d'Illoula ou Malou, 65 km au sud-est du chef-lieu de wilaya de Tizi-Ouzou, est fermée depuis dimanche dernier par les citoyens du village Igreb.
Les villageois motivent cette décision prise à l'issue d'une AG par la marginalisation dont ils se disent victimes de la part des autorités compétentes, «en l'occurrence l'APC» qui tourne, selon eux, le dos à leurs doléances en les excluant des différents plans de développement (PCD et PSD). S'exprimant en tant que porte-parole du village, un membre du comité égrène dans l'ordre des priorités les projets en suspens qui concernent le dallage des ruelles, la salle de soins, les pistes, «l'abandon» des chantiers d'AEP, la réfection du réseau en PHD, le désenclavement du village, tout comme un certain nombre d'autres projets qui n'auraient pas été honorés par l'APC. Dans une déclaration parvenue à notre rédaction, ils dénoncent «énergiquement ces pratiques archaïques et primitives de clanisme et de tribalisme afin d'aspirer à une gestion communale pour tous, sans marginalisation aucune…). Menaçant de recourir à des actions plus radicales avec le renfort d'autres villages, si leurs revendications demeurent lettre morte, ils refusent tout dialogue avec l'APC et la daïra dont les responsables se sont déplacés sur les lieux. En revanche, les protestataires exigent un audit «pour vérifier la véracité de cette hogra dans les PCD de ces 5 dernières années» comme préalable à l'ouverture de l'APC. Le P/APC d'Illoula affirme d'emblée que les revendications d'Igreb sont sans fondement et que la commune n'a jamais marginalisé ce village «bilans à l'appui». La piste demandée sera prise en charge dans le cadre de la DAS avec cette cagnotte de 195 millions de centimes alloués dans le cadre de ce programme, tout comme le foyer de jeunes et la salle polyvalente inscrite en 2012. Le P/APC s'insurge enfin «contre les accusations de marginalisation» soutenant que Igreb «a toujours été bien servi» et ses membres reçus avec ferveur en audience. Il en veut pour preuve les bilans annuels présentés publiquement et débattus par la population.
S. Hammoum
L'administration communale de Tizi-Gheniff paralysée par une grève
Le personnel de l'administration communale de Tizi-Gheniff (dans la wilaya de Tizi-Ouzou) a entamé lundi une grève de trois jours pour réclamer «le versement de la totalité des rappels et primes de rendement accumulés depuis janvier 2008», à l'appel de la section locale du Syndicat nationale autonome des personnels de l'administration publique (Snapap).
Les protestataires sont ainsi passés à l'action après l'expiration de l'«ultimatum de quatre jours accordé à la trésorerie intercommunale de Tizi-Gheniff afin de procéder au virement desdits rappels». Le président de ladite section syndicale, M. Amazouz, nous a affirmé dans la soirée de dimanche dernier que «les fonctionnaires concernés n'ont perçu que la première tranche des rappels». Ce mouvement de débrayage ayant paralysé pratiquement tous les services de l'administration communale semble porter ses fruits, nous avons appris d'une source au fait du dossier que «la deuxième tranche des rappels sur salaire a été versée ce matin (lundi matin, ndlr) et il ne reste maintenant que ceux de la prime de rendement». Notons enfin que le trésorier intercommunal de Tizi-Gheniff, que nous avons approché pour savoir les raisons de ce retard, s'est refusé à tout commentaire et nous a orienté vers la direction régionale du Trésor à Boumerdès, dont relève la trésorerie locale.
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