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Tipasa
Les projets du secteur de la santé prolifèrent au niveau de la wilaya de Tipasa. Les équipements sont installés, mais les ressources humaines font défaut.Les patients «se baladent» d'une ville à une autre pour trouver la polyclinique ou l'hôpital en mesure de les prendre en charge. Des scanners et des équipements de radiologie sont disponibles et installés, mais qui attendent de trouver des manipulateurs. La gynécologie est le sujet qui suscite beaucoup de commentaires et de déceptions chez les citoyens. L'état des lieux fait ressortir un déficit en personnel médical et paramédical pour cette spécialité.Les évacuations vers des cliniques privées pour accoucher s'effectuent dans les pires difficultés, notamment pour les familles aux revenus modestes. La mise en service de l'Ecole de formation paramédicale de Hadjout est prévue à partir du mois de septembre 2015, selon le directeur de la santé de la wilaya. La capacité d'accueil de cette école est de 400 stagiaires. Le directeur de la santé de la wilaya se plaint du manque d'assiduité des gynécologues dans les EPH et EPSP.Les congés de maladie et les absences répétées déséquilibrent le fonctionnement des services de gynécologie obstétrique. Il y a des maternités qui ont fermé leurs portes en raison de l'absence de personnel. Le directeur de la santé de la wilaya de Tipasa, le Dr Amrani, avait saisi par écrit tous les gynécologues installés dans leur cabinet ou leur clinique dans la wilaya pour une collaboration afin d'organiser un service de permanence de gynécologie dans le but d'atténuer les souffrances des femmes enceintes, d'une part, et, d'autre part, pour une disponibilité et collaboration qui doivent améliorer la prise en charge des femmes dans leur accouchement, dans l'attente de l'arrivée du personnel à l'issue de leur formation et les affectations du ministère de tutelle.«Tous les gynécologues qui avaient été autorisés par notre direction à s'installer, nous indique le DSP, ont rejeté notre demande de collaboration et refusé catégoriquement de s'impliquer dans cette idée de collaboration destinée à prendre en charge des femmes, ajoute-t-il. Ces mêmes gynécologues, qui suivent les femmes enceintes et encaissent l'argent pour leurs consultations avant l'accouchement, orientent leurs patientes vers nos hôpitaux pour accoucher, ce n'est pas correct», conclut-il.Le DSP de la wilaya de Tipasa lance un appel aux élèves du niveau de 3e AS qui sont intéressés pour devenir des aides-soignants. «Notre direction est disposée à proposer à ces élèves une formation avant d'être recrutés dans nos différentes structures immédiatement, nous les attendons», explique-t-il.





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