Algérie - Revue de Presse

Tiaret : Clash politique au RND



Les plaignants, dans une copie de lettre adressée à M.Ouyahia, chef du parti, évoquent « la conduite brute voire humiliante de cet élu lors de l'assemblée générale pour l'élection du bureau de wilaya ». Les militants du RND (Rassemblement national démocratique) de la région d'Aïn-Kermès ont démissionné des structures et motivent ce retrait par « le comportement affiché à leur égard par l'actuel secrétaire général, M.Boualem Boualem ». Les plaignants, dans une copie de lettre adressée à M.Ouyahia, chef du parti, évoquent « la conduite brute voire humiliante de cet élu lors de l'assemblée générale pour l'élection du bureau de wilaya ». Ce jour-là, fait savoir M.Hamou Kadda, coordinateur de la daïra d'Aïn Kermès, « le nouveau secrétaire général a fait preuve d'un comportement outrageant ». Et d'ajouter que « le secrétaire général n'a pas fait preuve de fidélité envers le Rassemblement pour s'être porté sur une liste du PNSD ».Et « est venu pour saborder ce que son prédécesseur avait réalisé ». Démission du coordinateur de la daïra d'Aïn Kermès à laquelle est venue s'ajouter celle des militants de la commune de Rosfa. Un patelin de l'autre homme fort du parti, M.Benhalima Boutouiga. Les démissionnaires, qui soulignent leur attachement à leur formation que certains ont intégrée au summum du terrorisme, assortissent son intégration quand il sera assaini. De son côté, M.Boualem Boualem, par ailleurs sénateur et président de la commission culture et jeunesse au Sénat, relativise la portée d'une telle sortie et rappelle « une démission séance tenante du coordinateur de la daïra ».Notre interlocuteur, qui a émis le v'u de tenir une rencontre avec la presse pour tirer au clair cette affaire et signifie à demi-mot, « des intrigues de coulisses ». Boualem Boualem conclut en rappelant « la position de ces militants aujourd'hui déçus qui n'appréciaient pas les décisions du bureau national ». « Un clash politique qui n'augure pas de lendemains meilleurs pour ce parti », argue un militant sous le sceau de l'anonymat.


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