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Tiaret : Cap sur la réhabilitation du vieux bâti



«Plusieurs immeubles et habitations situées dans au moins quatre grands boulevards de la ville de Tiaret sont concernés par des opérations de réhabilitations qu'entreprennent quatre entreprises locales retenues après un deuxième avis d'appel lancé par la direction» a déclaré à El Watan M. Mihoub Khaled Mohamed, directeur du logement par intérim en marge de la visite au niveau du chef-lieu de wilaya qu'a entrepris lundi le chef de l'exécutif.Depuis le boulevard Benbadis (ex-Clemenceau) à la rue Emir Abdelkader (ex-Rue Bugeaud) en passant par la rue de la Libération et celle de la Victoire, des échafaudages ont été placés pour faire du centre-ville un grand chantier où s'affairent des ouvriers du bâtiment pour décaper, crépir, restaurer des statuettes, réhabiliter les chaînons, refaire la boiserie, peindre et réhabiliter tous les éléments constitutifs des façades d'immeubles vétustes avec emploi de matériaux nobles et adaptés.
L'opération, la deuxième du genre après celle initiée il y a quelques mois au niveau de la rue Ali Bekhetou (ex-rue Thiers) et jugée satisfaisante a été possible grâce aux versements par le Trésor public à la direction du logement de taxes d'habitation cumulées. Coût initial de cette vaste opération : 125 millions de dinars.
A vrai dire, explique le jeune directeur du logement, «cette opération a été précédée par plusieurs rencontres entre diverses directions et institutions telles l'OPGI, Sonelgaz, ADE, le secteur des TIC, DUAC, DRAG, culture entre autres et l'institution par arrêté wilayal d'une commission chargée du suivi», car, ajoute-t-il, «en cours d'opération, il se pourrait que des inconvénients surgissent d'où toutes les précautions sécuritaires d'usage entreprises en plus d'actions de sensibilisations des commerçants et même de propriétaires d'habitations».
Deux bureaux d'études AD plus et Babou Hsen sont en charge du suivi des travaux qui devraient théoriquement être achevés dans sept mois, si, entre temps, aucun empêchement ne vient entraver le bon déroulement des travaux entamés sous l'approbation des citoyens qui espéraient depuis des lustres l'entame de cette opération devant redonner son lustre à une vieille ville où l'on retrouve des styles urbanistiques d'époques. «Réhabiliter ne veut pas dire restaurer», lâchera, pour sa part, le chef de l'exécutif M Mohamed Amine Deramchi, en réponse à une question sur la portée d'une telle opération. «On aimerait bien aller vers la restauration mais cela nécessite des études préalables et des entreprises qualifiées nonobstant le coût», dira-t-il.
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