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Tiaret
Une grogne qui intervient à l'heure où la direction de l'Education fait face au refus de trois syndicats de cautionner le fait accompli s'agissant de la désignation de membres dans la structure de gestion de la COS.Ils étaient des dizaines à répondre présents, hier, à l'appel d'un collectif d'enseignants des trois paliers pour «manifester leur colère contre le retard pris dans le règlement des salaires du mois de juillet». Les enseignants protestataires, soutenus dans leur action par le CNAPESTE, le CLA, l'UNPEF et le SATEF, ont brandi des banderoles sur lesquelles ils avaient transcrits, entre autres «Non aux promesses mensongères», «La dignité de l'enseignant, une ligne rouge», «Non à la dictature» et «On n'accepte pas que nos salaires soient bloqués la veille de l'Aïd».Des slogans pour le moins lourds de sens qui renseignent sur une colère mal contenue qu'exacerbe le manque de dialogue entre enseignants non affiliés à un quelconque syndicat et une direction de l'Education qui semble pêcher par son manque de tact, voire pour absence de communication. Hier, les enseignants protestataires que nous avons abordés n'ont pu contenir leur ras-le-bol en venant sous un soleil de plomb, battre la pavé et exprimer une colère qui couvait.L'un d'eux, enseignant émérite du secondaire lâche : «Je me demande pourquoi cette administration (la direction de l'Education) s'est empressée en marge de la dernière grève et des examens du baccalauréat à honorer les salaires et pas maintenant. De surcroît à la veille des fêtes de l'Aïd!». En principe, commente un autre, «la paie ne devrait pas dépasser le 12 du mois. Mais cette fois-ci, on nous a méprisés. On ne se laissera pas faire!».Hier, alors que des dizaines d'enseignants continuaient d'affluer, une information venait de circuler à propos de la prime trimestrielle virée alors qu'elle aurait dû l'être en juin. Une grogne qui intervient à l'heure où la direction de l'Education fait face au refus de trois syndicats de cautionner le fait accompli s'agissant de la désignation de membres dans la structure de gestion de la COS (commission des ?uvres sociales) et au moment où le personnel est réquisitionné pour la fête de clôture et de remise de diplômes aux différents lauréats de l'exercice 2015/2016. Contacté pour connaitre le pourquoi de tout ce remue-ménage, le directeur a fait la sourde oreille. Idem pour son chargé de communication.





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