Algérie - Revue de Presse

Thème d’une conférence au Sheraton



«Les défis du cinéma arabe» L’hôtel Sheraton devait abriter, hier matin, en marge du festival, la conférence intitulée «Les défis du cinéma arabe», animée par les critiques Rafik Essabane et Kawther Haykal. La conférence devait se dérouler en présence de M. Abderrachid Boukerzaza, ministre de la communication, des artistes présents au festival et des représentants de la presse nationale et étrangère. Dans une brève allocution, le représentant du gouvernement devait réitérer les orientations du président de la République concernant ce secteur et l’engagement de l’Etat à déployer des moyens considérables pour la promotion du cinéma algérien, et revenir sur les causes à l’origine de son déclin. Le cinéma retrouvera sa place dans la société pour redevenir un espace de rayonnement culturel. Dans son intervention, le critique syrien Rafik Essabane situera le défi du cinéma arabe dans son engagement à sortir de l’enfermement imposé par l’industrie cinématographique américaine et à une résistance à la globalisation. Il citera en exemple les cinémas, néoréaliste italien et français, qui ont su surmonter les difficultés de la guerre en constituant un bel exemple à suivre pour le cinéma arabe. Le cinéma iranien est également un autre exemple de cinéma qui a su donner au monde une image convenable de l’Iran en dépit de toutes les campagnes de désinformation. Pour sa part, le réalisateur tunisien et président du Jury court métrage, Abdellatif Ben Ammar, tiendra à souligner que l’artiste a un rôle essentiel dans l’image qu’il véhiculera au citoyen arabe. C’est la synergie créée par le réalisateur, le producteur et l’acteur qui permettront de surmonter le défi auquel fait face le cinéma arabe. Pour la critique égyptienne, Kawther Haykal, le cinéma est le principal vecteur de l’art et de la culture arabe. Elle citera l’exemple des réalisateurs arabes qui se sont imposer dans le monde, à l’instar des Youssef Chahine, Salah Abou Seïf ou Mustapha El Akkad. Le cinéma, dira-t-elle, a su refléter, à travers la diversité des genres, toutes les facettes de la société arabe. Le déclin du cinéma arabe, devra-t-elle ajouter, réside dans la trop longue carrière de ses artistes et la rude concurrence qui a contraint certains producteurs à se regrouper et à d’autres de s’éclipser définitivement. G. M
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