Algérie

Tazmalt : La galère des diplômés




Le nouveau dispositif d'aide à l'insertion professionnelle (DAIP) qui offre une possibilité de recrutement sur contrat suscite un réel engouement chez les diplômés à Tazmalt. L'antenne locale de l'ANGEM chargée, entre autres, de l'accueil, de l'orientation et du placement des demandeurs, peine à faire face à l'afflux massif des demandeurs d'emploi, des diplômés universitaires pour la plupart. Le fait est qu'il y a une grande inadéquation entre une demande explosive et des opportunités d'emploi limitées en nombre. « Cela fait deux ans que je renouvelle ma carte de demandeur d'emploi mais je n'ai toujours aucune proposition d'embauche », se plaint Hakim, un TS en droit des affaires. Son accompagnateur donne plus de détails sur le sujet : « Les recrutements sont rares, car ou bien on vous propose un poste trop en deçà de vos qualifications ou alors on vous affecte sur un site trop isolé pour pouvoir y travailler ».Rencontrés dans le hall de l'ANGEM de Tazmalt, de nombreux diplômés ne cachent pas leur inquiétude face à un avenir plombé par l'incertitude. Ils n'ont cependant pas d'autre alternative que de se résoudre à souscrire à ces formules d'emploi qu'ils qualifient de « pis aller ». « Un contrat de travail d'une année et un salaire mensuel de 12 000 DA, c'est déjà ça de gagné en attendant mieux », nous disent t-ils. Sollicités pour nous fournir les statistiques sur les fluctuations du marché du travail dans la daïra de Tazmalt, les responsables de l'antenne locale de l'ANGEM ont refusé de nous livrer la moindre information sur ce sujet, l'information étant curieusement centralisée au niveau de la direction de Béjaïa.
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