Tahmi

Après les réactions d'indignation, les condoléances et autres commentaires condamnant énergiquement l'auteur du crime et ses commanditaires ainsi que les fauteurs de troubles dans les stades, l'heure est aujourd'hui à l'action. Après les interventions des acteurs du sport en général et du football en particulier ainsi que des sociologues sur les différents plateaux des chaînes de télévisions publiques et privées, à partir des studios des radios nationales et régionales et sur les colonnes de la presse écrite lors desquelles les causes de la violence ont été identifiées, des solutions ont été également préconisées pour une lutte efficace contre ce phénomène. Les responsables politiques ne sont pas en reste et s'inquiètent de l'ampleur de la violence dans la société algérienne, notamment dans les stades. La réunion interministérielle, tenue, hier, pour prendre des mesures, dénote de la volonté de l'Etat de lutter contre le phénomène de la violence. Dans son intervention, hier, sur les ondes de la Radio nationale Chaîne 3, le ministre des Sports, Mohamed Tahmi, a expliqué que « désormais, tous les clubs professionnels sont tenus de répondre aux conditions basiques du cahier des charges. Il n'y aura pas de reprise de championnat pour les clubs défaillants ». Par ailleurs, la LFP, par le biais de son président Mahfoud Kerbadj, a annoncé que la reprise des championnats des Ligues 2 et 1 est prévue pour le week-end des 12 et 13 septembre. Si certains joueurs et entraîneurs nous ont fait part de leurs réactions quant à la reprise du championnat, plusieurs présidents de clus, entre autres Réda Malek (CRB), Mahfoud Ould Zmirli (NAHD), Arras Herrada (MCEE) et Rebouh Haddad (vice-président USMA) que nous avons contactés, n'ont pas daigné nous répondre, alors que d'autres étaient injoignables.