Algérie - A la une

Syrie / L'Occident se consulte




Syrie / L'Occident se consulte
Issue n Les discussions diplomatiques, tentant de trouver une issue au conflit syrien en créant une coordination de la lutte contre l'organisation djihadiste, se poursuivent.Jusqu'à présent, la Russie, qui a été le premier pays à réclamer une «coalition» internationale contre les djihadistes de l'EI, joue sa partition en solo au Levant, plus ou moins en accord avec l'Iran.Le président russe Vladimir Poutine doit recevoir ce jeudi le président français François Hollande qui tente de rapprocher les positions russe et américaine sur la Syrie et la lutte contre le groupe Etat islamique, responsable des attentats de Paris, qu'il veut atteindre «au c?ur» grâce à une coalition internationale élargie. «Nous devons agir sur la source (...), sur le groupe Daech, sur l'Etat islamique, en Syrie et en Irak» et l'objectif est que «ce groupe puisse être atteint en son c?ur», a déclaré, hier soir, François Hollande en demandant à son principal partenaire en Europe, l'Allemagne, de participer au combat. Face à Valdimir Poutine qui ne veut pas voir une ingérence extérieure dicter son avenir à la Syrie, François Hollande devrait lui faire valoir qu'il a mis en sourdine sa demande d'un départ au plus vite du pouvoir du président syrien. Hier, la chancelière allemande Angela Merkel a promis de s'engager «vite» et «aux côtés de la France» dans la lutte contre l'EI. L'Allemagne, qui ne fait pas partie de la coalition alliée engagée en Irak et Syrie, a annoncé vouloir envoyer jusqu'à 650 soldats supplémentaires au Mali afin de soulager l'effort de guerre de la France menée parallèlement au Sahel et au Moyen-Orient. Les 27 partenaires de la France au sein de l'Union européenne vont tous apporter un soutien militaire direct ou indirect aux opérations françaises extérieures, a annoncé de son côté le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, sans plus de précisions. Le Premier ministre britannique David Cameron, qui avait affirmé lundi aux côtés de François Hollande sa «ferme conviction» que le Royaume Uni devait intervenir militairement en Syrie, doit présenter, aujourd'hui, au Parlement sa stratégie avant un vote la semaine prochaine.Doté d'un nouveau Premier ministre, Justin Trudeau, le Canada, qui a abandonné les frappes aériennes, a affirmé de son côté qu'il était en train de réétudier sa participation militaire à la coalition contre l'EI. La séquence est militaire mais en arrière-plan se profilent de nouvelles discussions internationales sur un règlement politique du conflit en Syrie qui a fait depuis plus de quatre ans plus de 250 000 morts et poussé à l'exode des millions de Syriens.







Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)