Algérie - A la une

Sylvie Thénault. Historienne et directrice de recherche au CNRS.


Elle considère, dans une tribune publiée également par Le Monde, reprise par l'APS, que cette déclaration est une «libération» d'abord pour la veuve, Josette, et ses enfants.«Que la vérité reste à établir n'empêche pas l'essentiel : Maurice Audin est mort du fait de militaires agissant dans un cadre d'exception qui, en tant que dispositif légal, implique les autorités politiques. Aussi, de l'armée à Alger, la chaîne des responsabilités remonte à Paris. La généralisation est logique, obligatoire», a-t-elle écrit.
Elle a indiqué que l'autre conséquence, et non des moindres, de cette généralisation possible à partir du cas de Maurice Audin, c'est que «la reconnaissance des responsabilités de l'Etat pose la question, au regard des responsabilités individuelles dans ces tortures et disparitions».
«En l'absence de poursuites pénales -l'amnistie de 1962 les en protège-, il resterait à chacun d'entre eux de procéder à son examen de conscience», a-t-elle souligné.


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