Algérie - A la une

Suspension de l'athlète Hicham Amiche pour dopage : Les preuves accablantes


Il y a quelques jours, nous avons été destinataires d'une mise au point de la Fédération algérienne d'athlétisme (FAA), publiée samedi 14 mars dans El Watan, et dans laquelle elle a réagi, suite à notre article paru le 9 mars sous le titre «Encore un cas de dopage non révélé». lien du site : ( https://www.elwatan.com/edition/sports/dopage-athletisme-encore-un-cas-non-revele-09-03-2020A travers son droit de réponse, la FAA dénonce en précisant que «l'auteur de l'article est à la recherche du sensationnel et que l'information ne fait référence à aucune source, elle est donc, à notre sens, sans crédibilité. La Fédération algérienne d'athlétisme soutient qu'elle n'a jamais été saisie par une quelconque instance de dopage sur le cas cité par votre quotidien et ne peut pas par conséquent cacher un fait qu'elle ignore». Pour la FAA, «il s'agit d'une information mensongère et gratuitement accusatrice».
A cet effet, on laisse le soin aux lecteurs de juger qui est le menteur. En effet, c'est grave, plus grave même qu'une fédération affiliée à l'instance internationale d'athlétisme (World Atheltics) ignore qu'un athlète algérien a été suspendu deux ans pour dopage. Une preuve que l'auteur de l'article n'a rien inventé, encore moins fait dans le sensationnel, si ce n'est qu'il a repris le communiqué ou le bulletin du très sérieux site de l'Unité d'intégrité de l'athlétisme (AIU) du mois de février 2019, où figure le nom de l'Algérien Hicham Amiche (29 ans), dans la liste des autres athlètes étrangers contrôlés positifs.
La question reste posée : comment la FAA peut-elle ignorer un tel cas qui concerne un athlète algérien qui est sous le coup de suspension depuis presque 2 ans ' Et dire que dans les cas d'infractions antidopage dans le cadre international, géré par l'AIU de la World Atheltics, la fédération de l'athlète est forcément informée sur tous les courriers et les sanctions publiés sur le site internet de la World Athletics (WA). C'est ce qu'a confirmé un haut responsable de l'AIU : «La Fédération nationale d'un athlète est toujours copiée, lorsque l'AIU émet une sanction à l'encontre contre d'un athlète.»
Sans équivoque ! Le contrôle antidopage a été effectué par l'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD). Autant dire que comme rapporté par El Watan, le cas de dopage en question est avéré et bien enregistré au niveau des instances, et n'a pas été par la FAA, dans la mesure où cette dernière en nie toujours l'existence. L'information rapportée par l'Unité d'intégrité de l'athlétisme (UIA) est officielle. Pour rappel, celle-ci qui est indépendante a été créée par l'IAAF, il y a 3 ans dans le but d'enquêter sur les affaires de dopage.
On aurait souhaité que la FAA informe l'opinion publique quant aux produits dopants trouvés dans la chambre d'une athlète lors d'un stage à Sétif, au lieu de tenter de faire diversion. La réunion extraordinaire de son bureau fédéral tenue le 19 févier, consacrée à cette affaire des produits dopants, a accouché d'une souris, vu que la FAA n'a mis en ligne aucun communiqué relatif à cette affaire. Le mystère reste entier, alors que la crosswoman impliquée dans cette affaire a été privée de participer au championnat d'Algérie de cross disputé le 29 février dernier, sans que la FAA ne donne les raisons de cette décision à travers son site web.
L'athlète en question n'est pas la seule à être interdite de prendre part au championnat national de Cross 2020, il y a, également, un autre athlète qui a été interdit de compétition pour une histoire de dopage. Dans cette affaire sans précédent, on apprend de source crédible que les deux athlètes sanctionnés à titre conservatoire dans cette affaire n'ont pas été traduits comme prévu devant la commission de discipline de la FAA. Toujours d'après nos crédibles sources d'information, c'est la Commission nationale antidopage (CNAD) qui se saisira de ce dossier. Espérons juste que la FAA, à travers son chargé de communication, nous dévoilera en toute transparence et clarté les dessous de ce scandale qui a fait le buzz.


Dopé au Tamoxifene
Etant donné que la Fédération algérienne d'athlétisme «ignore» l'existence d'un cas de dopage, on tient à l'informer que Hicham Amiche, suspendu 2 ans, s'est dopé en prenant un dangereux médicament. Le Tamoxifene, un médicament réservé exclusivement aux femmes, et utilisé dans le traitement du cancer du sein en phase précoce ou avancée chez les femmes. Tamoxifene est connu sous la marque Nolvadex.
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)