Algérie

Suspense La nuit du renard (23e partie)



Résumé de la 22e partie - Sharon, ligotée et les yeux bandés, est jetée dans une voiture. Elle laisse le jeune Neil, ligoté lui aussi, dans la maison.
Le grincement d'une porte qu'on ouvre. Sharon se sentit tomber. Sa tête rebondit contre un cendrier ouvert. Ses genoux et ses chevilles encaissèrent le choc quand elle heurta le plancher. Il flottait une odeur de moisi. Elle était à l'arrière d'une voiture.
Elle entendit le crissement des pas s'éloigner. L'homme retournait dans la maison. Neil ! Qu'allait-il faire à Neil ' Sharon chercha de toutes ses forces à libérer ses mains. La douleur monta le long de ses bras. La corde pénétrait dans ses poignets. Elle revit la façon dont l'intrus avait regardé Neil, dont il avait relâché le cran de sécurité du revolver.
Les minutes passèrent. Je vous en prie, mon Dieu, je vous en supplie... Un bruit de porte. Le crissement des pas qui se rapprochent de la voiture. La porte avant droite qui s'ouvre. Ses yeux s'habituaient à l'obscurité. Dans l'ombre, elle percevait sa silhouette. Il portait quelque chose... le sac de toile. Oh ! mon Dieu, Neil était dans le sac ! Elle en était sûre.
Il se penchait dans la voiture, jetait le sac sur le siège le repoussait sur le plancher. Sharon entendit le son mat et sourd. Il allait blesser Neil. Il allait lui faire mal. La porte se refermait. Les pas faisaient le tour de la voiture. La porte du conducteur s'ouvrait, se refermait avec un bruit sec. Les ombres bougeaient. Elle entendait une respiration rêche. Il se penchait sur elle, la regardait.
Sharon sentit quelque chose tomber sur elle, quelque chose qui lui grattait la joue... une couverture ou un manteau. Elle bougea la tête, cherchant à se dégager du relent âcre, suffocant, de transpiration. Le moteur ronfla. La voiture démarra. Se concentrer sur les directions. Se souvenir de chaque détail. Plus tard, la police voudrait savoir. La voiture tournait à gauche dans la rue. Il faisait froid si froid. Sharon frissonna et le tremblement resserra les n'uds, enfonça plus profondément les cordes dans ses jambes, ses bras, ses poignets. Ses membres protestaient. Arrête de bouger ! Reste calme ! Ne t'affole pas !
La neige. Il neigeait toujours, il y aurait des traces pendant un certain temps. Mais non. Il y avait trop de neige fondue mêlée aux flocons. Elle l'entendait sur les vitres. Où allaient-
ils '
Le bâillon. Elle suffoquait. Respirer lentement par le nez. Neil. Comment respirait-il dans le sac. Il devait étouffer.
La voiture accéléra. Où les emmenait-
il '
Roger Perry jetait un regard distrait par la fenêtre du salon sur Driftwood Lane. Il faisait un temps de chien et c'était bon d'être à la maison. Il était rentré depuis un quart d'heure et la neige tombait de plus en plus fort.
Bizarre, toute la journée un sentiment d'appréhension l'avait rongé. Glenda n'était pas bien depuis deux semaines. C'était ça. Il s'amusait souvent à lui dire qu'elle faisait partie de ces femmes qui embellissent à chacun de leurs anniversaires. Ses cheveux, aujourd'hui d'un beau gris argenté mettaient en valeur des yeux couleur de bleuet et un teint ravissant. ( A suivre...)
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