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Suspense Les travaux d'Hercule (15e partie)



Suspense
                                    Les travaux d'Hercule (15e partie)
Résumé de la 14e partie - Ayant eu gain de cause, Poirot, décide de faire don des 200 livres à une 'uvre de charité...
«J'avais donc raison», murmura Hercule Poirot en descendant l'escalier.
Lady Hoggin bavardait avec son mari.
' C'est curieux, mon fortifiant n'a plus du tout le même goût. Il n'a plus cette saveur amère qui me déplaisait tant auparavant. Je me demande bien pourquoi.
' Ce sont ces pharmaciens. Ils ne sont pas fichus de faire deux fois la même chose.
' Peut-être dit Lady Hoggin sans conviction.
' Que veux-tu que ce soit '
' Est-ce que cet homme est arrivé à un résultat en ce qui concerne Shan Tung '
' Oui. Il m'a rapporté l'argent.
' Qui était le coupable ' C'est un individu discret.
' Il ne me l'a pas dit. Mais tout est en ordre, maintenant.
' Un drôle de petit bonhomme, n'est-ce pas '
Sir Joseph frissonna et jeta derrière lui un coup d''il méfiant. Il sentait la présence invisible d'Hercule Poirot dans son dos, derrière son épaule droite. Cette présence ne le quitterait sans doute jamais.
' Diablement habile, ce type, dit-il. Et, pour lui, il ajouta : «Greta peut aller se faire pendre ! Je ne vais quand même pas risquer ma peau pour une blonde platinée.»
' Oh ! (Amy Carnaby, incrédule, regardait le chèque de deux cents livres.) Emily, Emily t'écoute, s'écria-t-elle.
Chère Miss Carnaby, Permettez-moi de participer à votre 'uvre charitable avant qu'elle ne cesse toute activité.
Sincèrement votre Hercule Poirot.
' Amy ! Nous avons eu une chance folle. Songe un peu dans quelle situation nous pourrions nous trouver, en ce moment.
' La prison, si ce n'est pire... murmura Amy.
Mais le danger est passé, tout est fini, n'est-ce pas, Auguste. Terminées les promenades dans le Park avec maman ou l'une de ses amies. On ne coupera plus ta laisse...
Une ombre de regret passa dans ses yeux.
' ... Cher Auguste, soupira-t-elle, si ce n'est pas malheureux... lui qui est tellement intelligent, qui peut faire n'importe quoi...
Hercule Poirot lança un regard encourageant à l'homme assis en face de lui.
Le docteur Charles Oldfield avait une quarantaine d'années. Ses cheveux grisonnaient sur les tempes et ses yeux bleus avaient une expression inquiète. Il s'interrompit au milieu d'une phrase, hésita, parut éprouver des difficultés à en venir au fait.
' Je suis venu vous voir, monsieur Poirot, reprit-il avec un léger bégaiement, pour vous demander quelque chose. Et, à présent que je suis ici, j'ai envie de tout abandonner, je m'en rends parfaitement compte, il s'agit de ce genre d'affaires contre lesquelles on ne peut rien.
' Et si vous m'en laissiez juge ' murmura Hercule Poirot. (A suivre...)
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