Algérie - A la une


Suspense
Résumé de la 4e partie - A mes yeux, Ursula faisait preuve d'un détachement incroyable à propos de ces perles.Vous ne voulez pas avoir le teint rouge ou marbré, n'est-ce-pas ' Je vais voir si je peux le coincer, le faire avouer et récupérer ces perles avant le dîner.II m'était déjà venu à l'esprit qu'il devait, très probablement, les garder sur lui. De fait, il n'aurait guère pu les vendre dans une des petites villes du voisinage à Banff, à Lake Louise, ou même à Calgary sans attirer immédiatement l'attention. Et, à coup sûr, il ne les aurait pas dissimulées dans sa tente.Mentalement, j'ai répété mes phrases. Après lui avoir fait avouer son forfait, j'exigerais qu'il me rende les perles sur-le-champ, sans poser de questions. D'ailleurs, il n'y aurait aucune question à poser. S'il me disait qu'elles étaient ailleurs (dans un tronc d'arbre creux, dans le bois, ou n'importe où), je lui rappellerais que la police montée pouvait bloquer tous les accès à cet endroit ? que ce soit les routes ou la voie ferrée ? et qu'il n'avait pas une chance sur un million de s'en tirer avec les perles.Je ne lui donnerais pas plus de deux heure pour me les restituer. Le train du matin, en provenance de Banff, était déjà reparti, et l'autre ne passerait que tard dans la soirée.Notre entretien se déroulerait en public. Si Hugh Kent s'avérait un criminel aux abois, il serait parfaitement capable de m'assommer afin de s'enfuir tranquillement. Ce qui soulevait, bien entendu, la question la plus élémentaire : pourquoi ne s'était-il pas enfui ' Pourquoi avait-il réapparu à l'hôtel, tranquille comme Baptiste 'Je n'avais pas une seconde à perdre. Après l'histoire de la gifle, il pourrait se cacher, ou chercher à fuir en voiture. Je me suis lancée à la recherche de Hugh Kent dans tout l'hôtel.Il est ahurissant de trouver un hôtel tel que celui-ci dans un lieu aussi isolé et retiré que Lake Louise. Avec ses neuf étages, et ses ailes étendues sur la superficie de plusieurs pâtés de maisons, on s'attendrait plutôt à le voir s'élever dans une ville cosmopolite. Dans ses salles immenses, très hautes de plafond, j'avais entendu parler une demi-douzaine de langues. La plupart des pensionnaires étaient vêtus avec autant d'élégance citadine que partout ailleurs, mais d'autres portaient des tenues ? d'alpinisme ou d'équitation. De nombreux exemples de l'art des taxi-dermistes ? massacres de bisons ou de caribous ? dominaient les pièces où paradaient des femmes en robes superbes et couvertes de bijoux. Partout, de gigantesques baies vitrées ouvraient sur l'impressionnant panorama qui transforme en nains les simples mortels venus adorer la Nature dans toute sa puissance.J'ai finalement découvert Mr Kent dehors, attablé sur la terrasse de la piscine sous un parasol gaiement rayé de rouge et de blanc. Le bassin, dont l'eau reproduit artificiellement le turquoise du lac, est à ciel ouvert, mais la terrasse est entourée d'un élégant portique vitré, pour ouvrir sur le paysage tout en barrant la routé ax brises froides descendues de la montagne.A suivre


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)