Algérie

Suite et fin ? Hamid Skif versus Dar El Hikma




Dans la maison de la sagesse? Suite à notre article paru dans la dernière édition d?Arts & Lettres (El Watan, jeudi 14 mars), l?écrivain Hamid Skif nous a adressé une lettre dans laquelle il précise que les droits cédés à Dar El Hikma ne concernent que l?Afrique du Nord en langue française et non en arabe. Il dément également les propos de M. Ahmed Madi concernant la signature du contrat, laquelle n?aurait pas eu lieu à Francfort mais par échange de courrier et le fait qu?il aurait attendu l?éditeur à la Foire du livre de cette ville, mais qu?il l?a simplement rencontré en visitant les stands. Il s?étonne enfin que, cinq ans après, le gérant de Dar El Hikma parle de lui verser ses droits, après avoir ignoré ses lettres. Hamid Skif doute que la commission chargée des éditions pour Alger, capitale culturelle arabe, ait décidé de traduire un ouvrage dont elle ne détenait pas les droits. Il nous apprend enfin qu?après sa demande du 7 mars auprès de l?ONDA de saisir la traduction en arabe, il a préféré charger son agent, Pierre Astier, de rechercher une solution à l?amiable ainsi que nous l?avions suggéré. Pour sa part, Ahmed Madi qui préconisait la même voie et qui considère qu?il s?agit d?un malentendu, nous a déclaré qu?il était disposé à prendre en charge le voyage et les frais de séjours de Hamid Skif pour qu?ils puissent, à Alger, régler leur différend et notamment régler les droits revenant à l?auteur. Enfin Hamid Skif signale à notre égard qu?il avait eu raison de parler de plusieurs associations d?écrivains, citant, outre l?Union des écrivains Algériens, le PEN-Club Algérie présidé par l?écrivain Magani (mais qui n?a pas encore reçu son agrément) ainsi que les associations El Ikhtilaf et El Djahidia (qui sont en fait des associations littéraires ne visant pas à la représentativité des auteurs, même si le président de cette dernière, Tahar Ouettar, siège, comme il l?affirme, au conseil de l?ONDA, ce qui serait une présence intuitu personae). Légalement, il n?existe donc bien en Algérie qu?une seule et toujours unique association d?écrivains, l?UEA ! En espérant donc que cette affaire trouve une solution « dans la maison de la sagesse », il reste que nous avons entendu l?appel de Skif qui souhaite qu?elle serve au moins à enclencher un débat sur la question « au grand bénéfice de notre toute jeune industrie du livre ».

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