Algérie - Revue de Presse


Les rues croulent sous la boue « ça creuse partout ! De la boue partout ! Et ça dure !... » La profusion des travaux sur les voies urbaines laisse les passants perplexes. La SAUR Internationale et la Sonelgaz sont mises au pilori pour « n?avoir pas respecté les cahiers des charges stipulant l?obligation de remettre à l?état initial la chaussée en y étalant du bitume 48 heures après la fin des travaux. Le non-respect de cette clause donne de mauvais points éthiques à ces entreprises qui ne cessent de creuser sans pour autant refermer les voies par la suite. » C?est le docteur Nordine Bekdja, délégué du secteur urbain El Emir, qui le dit tout haut, comme s?il a vraiment envie qu?on l?entende. Et ce responsable d?expliquer : « tout ce que je pouvais redouter est arrivé. Bien que l?arrêté portant réglementation sur l?intervention sur les voies publiques, intitulé « Autorisation de voirie », faisant office d?un cahier des charges, oblige les entreprises à refermer les chaussées et à étaler une couche de bitume 48 heures après la fin des travaux...Quatre mois plus tard, les voies urbaines sont toujours creusées. » Le centre ville se retrouve ainsi comme un interminable chantier. « Ce sont 16 mises en demeure qui ont été adressées à la SAUR et la Sonelgaz. Nous leur avons demandé d?assurer les travaux de bitumage, mais en vain. Nous avons une division de voirie qui assure le bitumage, mais uniquement pour les nids-de-poule. La commune n?a pas les moyens de prendre en charge la restauration des chaussées ; le bitume coûte cher.



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