Algérie

Suite aux graves accusations de Hannachi: Hachemi Djiar ne veut pas se prononcer


Le ministre de la Jeunesse et des Sports, Hachemi Djiar, a indiqué qu'il n'a aucun commentaire à faire suite aux déclarations de Hannachi. «Je n'ai pas de commentaire à faire à ce sujet», a déclaré Djiar, hier en marge d'un séminaire organisé par le Comité olympique algérien. En revanche, il s'est dit disposé à aider le football algérien dans le cadre de l'instauration du professionnalise. Il a précisé qu'il s'agit d'un projet initié par le président de la République et son ministère accompagnera les clubs pour aller vers le professionnalisme. Djiar a refusé de commenter les déclarations de Hannachi, considérant vraisemblablement qu'il s'agit d'une affaire plutôt opposant le président de la JSK à son homologue de la FAF. Pourtant, Hannachi avait demandé aux pouvoirs publics et aux autorités du pays de réagir dans la mesure où il s'agit d'une affaire touchant la dignité du club et de tout le pays, selon ses propos.

 Pour rappel, Hannachi a accusé, samedi à l'occasion d'une conférence de presse, Raouraoua de lui avoir suggéré de «donner le gain du match au Ahly du Caire et de faciliter à l'équipe égyptienne sa qualification aux demi-finales de la Ligue des champions». Ainsi, 24 heures après ces révélations, la FAF n'a pas réagi. Aucun communiqué n'a été publié sur le site Internet de la Fédération, le président Raouraoua se trouvant en ce moment en pèlerinage à La Mecque. Toutefois, la FAF demeure une institution qui devrait fonctionner même en l'absence de son président d'où la nécessité de réagir aux graves déclarations du président de la JSK, lequel porte un sérieux coup à la crédibilité d'une fédération dont l'équipe nationale a participé au dernier Mondial, en Afrique du Sud. Pour rappel, Raouraoua est membre du Comité exécutif de la CAF, président de l'Union nord-africaine de football (UNAF), membre dans des commissions à la FIFA et vice-président de l'Union arabe de football (UAFA).




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