SUITE à L'INVITATION D'UN CRITIQUE ÉGYPTIEN CONTROVERSÉ

L'affaire du critique égyptien Mehmoud El Ghitani et son invitation controversée par le département des lettres de l'université Mohamed-Seddik-Benyahia pour participer à un colloque international sur le roman algérien les 19 et 20 avril dernier et dont le directeur de ladite université a installé une commission d'enquête pour connaître les tenants et les aboutissants de cette affaire et déterminer les parties qui sont à l'origine de l'invitation de ce critique «encombrant» a connu rapidement un nouveau rebondissement.Le ministre de l'Enseignement supérieur a, en effet, démis l'ex-directeur de l'université de ses fonctions suite à cette affaire qui a défrayé la chronique locale voire nationale bien que l'ancien directeur ait affirmé que ses services n'ont pas invité Mehmoud El Ghitani à ce colloque international car il n'a pas la qualité d'académicien et que son institution n'a pas payé le moindre sou pour les billets d'avion et les frais d'hébergement et de restauration de l'invité en question. Selon des informations recueillies auprès de sources proches du rectorat, l'invitation de ce critique controversé qui a tenu des propos portant atteinte au pays et ses symboles serait l'œuvre de la chargée de l'organisation de ce colloque et le responsable du département des lettres.On apprend par ailleurs que la responsable du comité d'organisation de cette manifestation scientifique a sollicité l'aide des sponsors pour la prise en charge de cet invité. Celle-ci aurait bénéficié d'un séjour en égypte sur invitation d'El Ghitani qui a tenu des propos désobligeants à l'égard du ministre de la Culture.Notons enfin que le SG du ministère de l'enseignement supérieur a procédé à l'installation de Salah Kaouache, originaire de la région, enseignant au département des lettres à l'université de Constantine, en qualité de directeur de cette institution qui a du mal à s'acquitter de sa noble mission face à l'interminable guerre des clans entre une poignée de groupes d'intérêts pour la rente et les dividendes au détriment du savoir et de la recherche scientifique.