Algérie

Stratégie industrielle



L’UGTA pour le partenariat Pour le secrétaire national chargé de l’organique, la position de la Centrale syndicale a été confortée dernièrement par le message du président de la République lu à Hassi R’mel à l’occasion de la célébration du 24 février. Intervenant, hier, sur les ondes de la Chaîne III, Salah Djenouhat a révélé que la Centrale UGTA a élaboré un rapport définissant sa vision en matière de stratégie industrielle. Ce document a été transmis au ministre des Participations et de la Promotion des investissements dans la perspective de la tenue des assises nationales ouvertes hier au Palais des Nations. Djenouhat s’est félicité que l’UGTA «participe à part entière aux travaux des différents ateliers organisés à cette occasion». Il y a lieu de signaler à cet égard qu’outre «les experts de l’UGTA», il y aura également à ces assises des représentants du Conseil national économique et social (CNES), de l’Institut national des études stratégiques globales (INESG), des Sociétés de gestion des participations de l’Etat (SGP), des organisations patronales, de l’Union nationale des entrepreneurs publics (UNEP), du Conseil national consultatif des petites et moyennes entreprises (CNC-PME), du secteur bancaire, etc. Les participants sont appelés au même titre que l’UGTA à mettre «une touche finale au document sur la stratégie industrielle engageant l’économie nationale sur les 10 à 15 ans à venir. M. Djenouhat a insisté, hier, notamment sur deux aspects qui paraissent essentiels à ses yeux: le maintien de l’emploi et la relance économique. Il est d’avis que le tissu industriel algérien, constitué par la petite et moyenne entreprise, ait tous les égards. Il recommandera, par ailleurs, le retour à la planification «délaissée pour une navigation à vue». Djenouhat considère l’orientation économique comme une condition prioritaire arguant du fait que les plans de développement actuels étaient lancés, selon lui, sans aucune coordination préalable. De même qu’il estime nécessaire d’adapter les grandes entreprises afin de leur permettre de survivre dans un contexte concurrentiel et une économie mondialisée. Il en veut pour preuve les 15% d’utilisation de capacités de production de certaines grandes entreprises et la perte consécutive de milliers d’emplois. «La solution réside, selon lui, dans le partenariat.» Il citera l’exemple du complexe sidérurgique d’El-Hadjar, de la SNVI, de l’ENIE et de l’ENIEM. «Aujourd’hui, c’est le marché qui commande. Soit on s’adapte, soit on disparaît», a-t-il dit, reconnaissant cette règle parfois injuste mais néanmoins universelle. 
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