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Stratégie de développement économique : Rationalisation nécessaire


Le dicton est connu : " Quand l'économie va, tout va pour le social". A bien des égards, la sollicitude que manifeste le président de la République, Monsieur Abdelaziz Bouteflika pour l'amélioration des conditions de vie de la population, le développement socio-économique, et les dernières mesures portant sur le retrait, lors du conseils des ministres tenu mardi sous la présidence du chef de l'état, de toute augmentation de droits sur les documents administratifs biométriques, sont un indicateur de premier ordre.
C'est aussi là encore la vision qui définit parmi ses priorités centrales la poursuite d'une forte croissance économique basée sur le développement d'un secteur public et privé fort en concurrentiel, deux secteurs à la base, et la condition primordiale pour toute stratégie sérieuse de développement économique. C'est la raison pour laquelle, le président Abdelaziz Bouteflika a au cours de ce Conseil des ministres appelé les opérateurs économiques à tirer profit de la démarche de sauvegarde temporaire que le pays a mis en place en matière de commerce extérieur, pour accroître leurs investissements et augmenter la production de biens et de services afin de satisfaire la demande locale et de diversifier les exportations du pays.
C'est dire combien le gouvernement est interpellé à fournir l'environnement incitatif pratique, transparent et d'avant-garde pour toutes les activités d'investissement. Le but est d'adapter et de dynamiser le tissu économique national pour qu'il soit en convergence avec un contexte économique mondial particulièrement concurrentiel et où l'économie nationale se doit d'être constamment en accord avec les grandes tendances mondiales afin de pouvoir attirer avec efficacité les capitaux nécessaires pour créer des emplois et permettre au pays de devenir une économie émergente et par la même occasion faire face à la crise du baril de pétrole qui persiste depuis 2014.
Donc une gigantesque implication est sollicitée de la part du secteur public et privé alors que le rôle du gouvernement devient celui de facilitateur de ces deux secteurs, principaux créateurs de richesses et principaux moteurs de la croissance économique, à travers la création d'emplois, l'augmentation de la productivité et du niveau de vie tout en contribuant à générer une base fiscale élargie et soutenue à moyen et long termes. Parmi l'autre point important figurant à l'ordre du jour du Conseil des ministres l'examen et l'adoption du projet de Loi de finances complémentaires (LFC) pour l'exercice 2018. Ce projet dans sa partie budgétaire se limite à l'ajout d'un montant de 500 milliards de dinars en " autorisations de programme ", sans inscription de crédits de paiements supplémentaires. Cette nouvelle dotation permettra de relancer une série de projets, notamment sociaux, gelés ces dernières années du fait de la tension financière sur le budget de l'Etat.
Elle permettra selon le communique du Conseil des ministres d'engager de nouvelles réalisations d'infrastructures qui seront financées en concours temporaires par le Fonds national d'investissement. " Il s'agira notamment de voies ferrées et de rocades à réaliser ou à moderniser au profit du nouveau port centre, et de l'augmentation de l'exploitation des mines de phosphates ainsi que la modernisation du port d'Annaba en liaison avec ce même objectif ".
Dans le même registre et concernant les conditions de vie de la population, 30 milliards de dinars supplémentaires ont été mobilisés au profit de l'amélioration de la qualité de vie du citoyen . Selon le communiqué du Conseil des ministres, cela permettra de garantir la disponibilité continue de l'eau portable dans tout le pays, y compris les communes qui enregistrent un déficit et qui sont au nombre de 600. Quant à l'approvisionnement continu de l'électricité, il sera assuré grâce à la mise en service de nouvelles capacités de production. Commentant après son adoption le nouveau projet de LFC 2018, le président de la République, Monsieur Abdelaziz Bouteflika a souligné que si le gouvernement doit maintenir une gestion prudente des ressources financières du pays, cela ne doit pas empêcher la relance des projets sociaux gelés ces dernières années ainsi que la consolidation du réseau des infrastructures de base, surtout lorsque celles-ci sont liées à des projets économiques, dont la rentabilité est établie.
En réalité, c'est tout le réaménagement de l'économie nationale qui est concerné. A l'horizon 2O19, il devenait impérieux de rationaliser davantage un domaine sur lequel les efforts du gouvernement doivent désormais s'intensifier notamment avec une nouvelle autorisation de programme globale de 500 milliards de dinars visant la réalisation d'un très grand nombre d'infrastructures et autres projets structurants de l'économie nationale. Cette nouvelle autorisation de programme était en fait tenue, par certains impératifs liés aux priorités de développement actuel du pays et à un certain environnement économique mondial ou de conjoncture.
Planification, priorités, programmation, conception, réalisation, autant de tâches pour le gouvernement qui s'intègrent entre eux et qui rendent interdépendants les divers segments en amont et en aval l'économie nationale pour sortir " victorieuse " de la crise actuelle.
Il s'agit de faire face à la con joncture difficile actuelle, bâtir son avantage productif effectif, rendre plus attractif le climat des affaires afin de transformer le climat des investissements de façon substantielle, ?uvrer davantage à l'épanouissement de l'entreprenariat et de consolider encore plus les initiatives privées et les garanties nécessaires à leur concrétisation dans le but de l'élévation du niveau de vie à travers la création d'emplois, l'acquisition de savoir-faire et une amélioration croissante de la productivité visant à plus d'exploration du produit local.


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