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Squat du foncier sur la côte ouest



Squat du foncier sur la côte ouest
En longeant la RN24 couvrant Béjaïa-Tizi Ouzou via Azeffoun, c'est des paysages époustouflants et à perte de vue qui s'offrent en guise de tableaux grandeur nature à couper le souffle, même avec la dégradation de la chaussée, cela n'atténue en rien cette beauté sublime.Boulimat, Oued Das, Ach El-Baz, Béni K'sila, partout le décor est le même et suscite attention autant qu'il prodigue envoûtement. Timidement mais sûrement cette côte ouest du littoral béjaoui se construit et s'anime progressivement. Mais à quel prix ' Partout, c'est le squat et la dilapidation qui prédomine, aussi bien sûr des terrains relevant du sommier public, que sur des terrains affectés pour des investissements privés. C'est des villages entiers qui y sont érigés sans aucun souci pour la légalité. Le saignement a atteint des proportions alarmantes en certains endroits à l'exemple de Béni K'sila où plus de 700 habitations sont illicites, selon la déclaration du wali de Béjaïa. A l'image de «Bordj Bou Lila» de légende ou de réalité, construit en une seule nuit, des habitations somptueuses sortent de terre aussi rapidement et sans que ces «dilapideurs» n'en soient inquiétés, ni arrêtés dans leurs man?uvres téméraires. Pour certains cas, des jugements de condamnations existent, et la force public a été actionnée, mais pour tous les autres, et qui à l'image de spectres, ils sont souvent absents. Mais ils s'imposent... de force. Le wali de Béjaïa aura été formel sur la question, il dira avoir instruit les P/APC en vue des destructions dans le cadre de la loi 04/05. Il s'est même engagé à aider et à soutenir pleinement un investisseur dont une bonne partie de son terrain a été squatté. L'ordre et la force de loi sont en train de reprendre du terrain sur tous ces espaces gangrenés, pour laisser place à un développement de cette côte dans l'harmonie et la légalité.



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