Algérie

Squat d’une terrasse à la rue Khemisti



Des travaux qui enlaidissent Oran Depuis un quelque temps, des représentants et responsables d’institutions publiques font appel aux citoyens qu’ils invitent à apporter leur concours à des actions civiques, à l’entretien et d’aménagement des lieux communs afin d’améliorer le cadre de vie.Parallèlement à cela, il leur est aussi demandé d’être constamment vigilants et de dénoncer tout abus ou dégradation d’un bien public. Il arrive souvent que de nombreux Oranais répondent favorablement et spontanément à ces appels. cependant, une fois engagés dans leur action préventive, ils se trouvent découragés par l’indifférence de certaines administrations qui rendent sans effet toute action civique. Pour illustrer cette situation, un collectif de colocataires d’un immeuble situé au 13 rue Mohammed Khemisti, en plein centre ville d’Oran, fait actuellement les frais du laxisme de l’administration. En effet, ce groupe de citoyens a tenu à nous faire-part, documents à l’appui, du dépassement commis par un colocataire qui a réalisé des travaux de construction dans un bien commun, à savoir, la terrasse de l’immeuble. Au réaménagement et à l’extension de la buanderie ont été rajoutées des semblants de canalisations d’eaux usées réalisées, sans aucune norme réglementaire. Ceci fait que ces saletés se déversent, selon ces locataires, sur la chaussée. Bien avant d’en arriver là, les colocataires ont saisi les différents services habilités à sanctionner de tels dépassements qui agressent la bonne ville d’Oran. Pour faire arrêter le massacre, les services de la voirie, situés 42 rue Larbi ben M’Hidi, les services de la municipalité et à leur tête le maire, le secteur urbain El Emir, territorialement compétent, enfin l’ex Algérienne des eaux, devenue SEROR depuis, ont été alertés et saisis à partir du 3 décembre 2007. Rien n’a, cependant, réussi à faire sortir de leur torpeur ces administrations et entreprises. Ceci fait que les transformations sont presque achevées et qu’il n’y a que le placement d’un nouveau compteur d’électricité qui n’attend que les agents de le Sonelgaz repassent. Face à cette démission, les colocataires ayant mené cette action se retrouvent, eux, au box des accusés, coupables d’avoir répondu favorablement aux sollicitations des autorités. Selon le responsable du secteur urbain d’El Emir, au fait du dossier et dont les agents ont effectué de nombreuses visites sur site, cet état de fait n’est pas un cas isolé. Il s’étend à pratiquement toutes les terrasses des immeubles à Oran. Face à cette situation, personne n’a encore trouvé de solution efficace au problème que pose la prolifération des constructions anarchiques sur les toits. Au fait, de quels pouvoirs disposent les autorités locales pour éradiquer ce phénomène ? Zitouni M.
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