Souvent non conformes aux normes et présentant un réel danger

Des ralentisseurs à l’origine de nombreux accidents Comme souvent dénoncé à travers ces mêmes colonnes, à Oran, les ralentisseurs posent plus de problèmes qu’ils n’en règlent. A ce sujet, les automobilistes que la dégradation poussée de ces équipements, notamment ceux métalliques, inquiète au plus haut point, craignent tout aussi bien pour leur vie que pour leurs véhicules que ces ralentisseurs massacrent. Selon nos interlocuteurs, au lieu de contribuer à la diminution du nombre d’accidents de la circulation, les ralentisseurs ayant fait l’objet d’actes de vandalisme, l’ont, plutôt, augmentée. Cette situation, notent les automobilistes, est davantage aggravée par l’absence ou la défectuosité de l’éclairage public dans la plupart des grandes cités de la ville d’Oran où de nombreux accidents ont été enregistrés. A la cité des Amandiers, par exemple, cela fait plus d’un an que l’éclairage public laisse à désirer dans certains endroits et est tout simplement absent dans de nombreux autres. Et comme cerise sur le gâteau, la plupart des ralentisseurs que ceux qui les ont réalisés n’ont pas peints en blanc, sont tout simplement invisibles le soir. A ce sujet, un cadre de l’administration des travaux publics déclare que la législation sur la circulation prescrit que les ralentisseurs doivent être peints en blanc et en jaune et signalés par des panneaux de signalisation plantés 50 mètres de part et d’autre de leur lieu d’implantation. A Oran donc, il n’y a que sur les boulevards du Front de mer et du Millenium que l’on rencontre ce genre d’équipements. Certains des ralentisseurs métalliques ayant été détériorés, ils aggravent les risques d’accident et assassinent les véhicules. Ceci est surtout le cas à El-Othmania (Maraval), Badr ainsi que dans certaines autres grandes cités où deux motocyclistes ont été grièvement blessés à la suite d’un accident causé par l’un des ralentisseurs. Pour rappel, à Oran, la pose de ralentisseurs dépend d’une commission de wilaya. Ceci n’empêche pas que la plupart de ces équipements ne répondent pas aux normes. A ce sujet, on signale qu’à chaque fois qu’il y a accident, les communes posent, dans la précipitation des ralentisseurs qui n’obéissent à aucune règle et qui, au lieu d’arrêter l’hécatombe, l’aggravent. Redouane G. & N.M.