Soutien à l'emploi rural

Le nombre de bénéficiaires générés par le programme d'emploi rural (PER-2) depuis son lancement en 2006 à  travers les 11 communes du sud de Bouira est de 13 814 personnes dont 683 femmes, a fait savoir le conservateur des forêts de la wilaya lors d'une visite dans la commune de Dirah. Ce programme, ayant déjà consommé plus de 500 milliards de centimes, cofinancé par la banque mondiale à  hauteur de 80% et par l'Etat algérien pour 20%, a été conçu en vue d'améliorer les conditions de vie dans les zones les plus défavorisées en valorisant les activités agricoles et rurales. Ainsi, plusieurs activités agricoles et économiques ont été relancées, notamment l'apiculture, l'aviculture, l'artisanat, la plantation viticole et oléicole, etc. auxquelles s'ajoutent les opérations de reboisement et autres travaux pour la protection et la préservation des terres du phénomène de l'érosion. D'après les statistiques de la conservation des forêts, depuis le lancement du programme PER 2, il a été accompli la plantation d'une superficie de 1947 ha en arbres fruitiers rustiques (oliviers, amandiers, figuiers). Pour ce qui est des plantations fruitières nécessitant l'irrigation (poiriers, pommiers, cognassiers, abricotiers, pruniers, grenadiers, pêchers), la superficie plantée, durant la même période, avoisine les 368 hectares. Les opérations concernant la fixation des berges et le reboisement sont en cours. La superficie plantée entre 2006 et 2009 est de 731 hectares, rappelons-le. De plus, ce programme qui touche une étendue de 159 693 ha profitant à  une population de plus de 120 000 habitants (plus de 18 000 ménages), tend à  réduire la pauvreté en milieu rural, tout en assurant une promotion à  la femme rurale, en lui permettant aussi d'acquérir de petites unités artisanales et avicoles et de lutter par là même contre l'érosion des sols. Quant au choix de cette région de la wilaya, celui-ci repose sur plusieurs critères, notamment le taux de chômage qui dépasse les 50%, le déficit enregistré en terme d'infrastructures sociales et hydrauliques, l'exode rural et le phénomène de déscolarisation qui touche de plein fouet plusieurs localités des Hauts-plateaux de la wilaya de Bouira.