Algérie

Soutien à l'armée et manifestations pacifiques




Soutien à l'armée et manifestations pacifiques
L'opposition s'est réunie hier à Zéralda pour réitérer son indéniable unité des rangs. Les discours des hommes politiques et personnalités de premier ordre ont été unanimes à considérer son indéfectible cohésion face aux provocations du pouvoir en place.L'opposition s'est réunie hier à Zéralda pour réitérer son indéniable unité des rangs. Les discours des hommes politiques et personnalités de premier ordre ont été unanimes à considérer son indéfectible cohésion face aux provocations du pouvoir en place.Dès 10 heures du matin, la séance de travail s'est ouverte sous la présidence de Abdelaziz Rahabi qui a fait office de modérateur des différentes interventions qui se sont succédé. Le président d'honneur de l'Icso (instance de coordination et de suivi de l'opposition), Ali Yahya Abdenour, s'est lancé dans une diatribe qui a cloué au pilori "ceux qui veulent un règne sans partage".L'orateur s'est offusqué de la manière dont "la justice et les libertés publiques qui n'ont plus de sens". Dans son message inaugural, l'infatigable militant et avocat s'est interrogé sur la situation du pays "empreinte de l'autoritarisme et le musellement de la liberté d'expression". Il a tenu à évoquer la femme en lui rendant un vibrant hommage en égratignant le code la famille. "La femme est toujours sous tutorat lorsqu'il s'agit de mariage" s'est-il emporté, suscitant un brouhaha dans la salle.Le second intervenant est Ali Benflis, président du parti Talaie El Hourriat qui n'a cessé d'émettre des critiques acerbes à l'endroit du pouvoir en place. Selon lui, "l'opposition soumet au peuple une nouvelle vision dans le but de sortir le pays de la crise qui l'affecte". Et d'enchaîner que "durant les deux dernières années, nous avons répété que la crise est politique et institutionnelle".Evoquant les menaces qui guettent le pays ces derniers temps, Ali Benflis ne mâche pas ses mots sur "la panne de l'Algérie sur tous les plans" accusant le régime de tous les maux. "La déstabilisation sociale résulte de la fracture entre les citoyens dont bon nombre sont vulnérables et ceux qui détiennent des richesses et des fortunes" profitant, ajoute-t-il de l'opportunisme et la corruption.Ces attaques féroces du chef du parti Talai El Hourriat ont pris l'allure de véhémence à l'endroit du gouvernement. Dans son discours, Benflis invite dans ces propos à considérer que "l'Algérie fait face à la menace sécuritaire dont il faut faire face pour l'unité nationale". Pour lui "ce n'est pas l'heure de faire de la surenchère politicienne sur le nationalisme et le patriotisme".C'est ce qu'a considéré également Nouredine Bahbouh, chef de l'Union des forces démocratiques et sociales qui sur un ton apaisé estime que "l'Icso a pour objectif l'unité nationale en fleurissant l'espoir chez les élites marginalisées".Changer le système pacifiquementEn revenant sur le succès qu'a connue la plate-forme de Mazfran 1 en juin 2014, beaucoup de partis politiques et personnalités ont insisté sur "la transition pacifique du système" réfutant toutes les accusations de "complot" et de "promiscuité avec l'étranger" dont ils sont affublés par les partis qui soutiennent le pouvoir en place.C'est certainement le MSP d'Abderrezak Mokri qui a indiqué que "la deuxième conférence de Zéralda est aujourd'hui une plate-forme pour une sortie de crise mais aussi une force de proposition grâce à l'adhésion de tous". Makri souligne avec force que "la création d'une commission indépendante pour l'organisation d'une élection libre". C'est ce que propose la plupart des intervenants dont Abdellah Djaballah, Djilali Sofiane et Mohsen Bellabès, qui était absent mais représenté par un membre de son parti.D'ailleurs, Amar Saoudi du RCD s'est contenté de faire la critique habituelle à l'endroit des gouvernants. "Sur le degré de la crise, on ne diverge pas, il faut une évaluation pendant ces deux années" a-t-il laissé entendre."Nous avons adopté une plate-forme pour une transition pacifique et graduelle. Une consultation par une instance indépendante dans le domaine des élections, respect de l'alternance et un Etat civil. On peut affirmer que le pouvoir a affirmé une fin de non-recevoir à nos propositions" at- il considéré.Le RCD comme ses pairs dans l'opposition sont pour "une évaluation sereine et sans complaisance pour nos actions. La recherche de mécanismes pour un engagement pour un minimum commun".Le parti de Mohcene Belabbès a fait savoir que "les actions du parti ont pris part par des campagnes d'explication de proximité avec les citoyens, un rapport de force qui acculera le pourvoir à négocier" en ajoutant que "des conditions de changement du système dans un cadre pacifique. Certains tentent de brouiller le message. Nous avons laissé la confusion se glisser dans nos rangs.Cette période devra être animée par une nouvelle dynamique institutionnelle". Il convient de noter que la déclaration de politique générale est le document qui sanctionne les travaux en attendant de programmer d'autres initiatives. Ali Benouari avait déjà aussi souligné la faiblesse de l'opposition.L'ancien ministre, actuellement président de L'appel de la patrie, a évoqué cependant le seul chemin que l'opposition pourrait emprunter pour sortir de la situation du statu quo : la rue. "Le seul chemin est la mobilisation du peuple à travers des manifestations pacifiques à travers tout le territoire national", assure-t-il.Dès 10 heures du matin, la séance de travail s'est ouverte sous la présidence de Abdelaziz Rahabi qui a fait office de modérateur des différentes interventions qui se sont succédé. Le président d'honneur de l'Icso (instance de coordination et de suivi de l'opposition), Ali Yahya Abdenour, s'est lancé dans une diatribe qui a cloué au pilori "ceux qui veulent un règne sans partage".L'orateur s'est offusqué de la manière dont "la justice et les libertés publiques qui n'ont plus de sens". Dans son message inaugural, l'infatigable militant et avocat s'est interrogé sur la situation du pays "empreinte de l'autoritarisme et le musellement de la liberté d'expression". Il a tenu à évoquer la femme en lui rendant un vibrant hommage en égratignant le code la famille. "La femme est toujours sous tutorat lorsqu'il s'agit de mariage" s'est-il emporté, suscitant un brouhaha dans la salle.Le second intervenant est Ali Benflis, président du parti Talaie El Hourriat qui n'a cessé d'émettre des critiques acerbes à l'endroit du pouvoir en place. Selon lui, "l'opposition soumet au peuple une nouvelle vision dans le but de sortir le pays de la crise qui l'affecte". Et d'enchaîner que "durant les deux dernières années, nous avons répété que la crise est politique et institutionnelle".Evoquant les menaces qui guettent le pays ces derniers temps, Ali Benflis ne mâche pas ses mots sur "la panne de l'Algérie sur tous les plans" accusant le régime de tous les maux. "La déstabilisation sociale résulte de la fracture entre les citoyens dont bon nombre sont vulnérables et ceux qui détiennent des richesses et des fortunes" profitant, ajoute-t-il de l'opportunisme et la corruption.Ces attaques féroces du chef du parti Talai El Hourriat ont pris l'allure de véhémence à l'endroit du gouvernement. Dans son discours, Benflis invite dans ces propos à considérer que "l'Algérie fait face à la menace sécuritaire dont il faut faire face pour l'unité nationale". Pour lui "ce n'est pas l'heure de faire de la surenchère politicienne sur le nationalisme et le patriotisme".C'est ce qu'a considéré également Nouredine Bahbouh, chef de l'Union des forces démocratiques et sociales qui sur un ton apaisé estime que "l'Icso a pour objectif l'unité nationale en fleurissant l'espoir chez les élites marginalisées".Changer le système pacifiquementEn revenant sur le succès qu'a connue la plate-forme de Mazfran 1 en juin 2014, beaucoup de partis politiques et personnalités ont insisté sur "la transition pacifique du système" réfutant toutes les accusations de "complot" et de "promiscuité avec l'étranger" dont ils sont affublés par les partis qui soutiennent le pouvoir en place.C'est certainement le MSP d'Abderrezak Mokri qui a indiqué que "la deuxième conférence de Zéralda est aujourd'hui une plate-forme pour une sortie de crise mais aussi une force de proposition grâce à l'adhésion de tous". Makri souligne avec force que "la création d'une commission indépendante pour l'organisation d'une élection libre". C'est ce que propose la plupart des intervenants dont Abdellah Djaballah, Djilali Sofiane et Mohsen Bellabès, qui était absent mais représenté par un membre de son parti.D'ailleurs, Amar Saoudi du RCD s'est contenté de faire la critique habituelle à l'endroit des gouvernants. "Sur le degré de la crise, on ne diverge pas, il faut une évaluation pendant ces deux années" a-t-il laissé entendre."Nous avons adopté une plate-forme pour une transition pacifique et graduelle. Une consultation par une instance indépendante dans le domaine des élections, respect de l'alternance et un Etat civil. On peut affirmer que le pouvoir a affirmé une fin de non-recevoir à nos propositions" at- il considéré.Le RCD comme ses pairs dans l'opposition sont pour "une évaluation sereine et sans complaisance pour nos actions. La recherche de mécanismes pour un engagement pour un minimum commun".Le parti de Mohcene Belabbès a fait savoir que "les actions du parti ont pris part par des campagnes d'explication de proximité avec les citoyens, un rapport de force qui acculera le pourvoir à négocier" en ajoutant que "des conditions de changement du système dans un cadre pacifique. Certains tentent de brouiller le message. Nous avons laissé la confusion se glisser dans nos rangs.Cette période devra être animée par une nouvelle dynamique institutionnelle". Il convient de noter que la déclaration de politique générale est le document qui sanctionne les travaux en attendant de programmer d'autres initiatives. Ali Benouari avait déjà aussi souligné la faiblesse de l'opposition.L'ancien ministre, actuellement président de L'appel de la patrie, a évoqué cependant le seul chemin que l'opposition pourrait emprunter pour sortir de la situation du statu quo : la rue. "Le seul chemin est la mobilisation du peuple à travers des manifestations pacifiques à travers tout le territoire national", assure-t-il.


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