Souk Ahras

En amont de la cité Haï Ellouze et de la faculté des langues et sciences humaines, des odeurs nauséabondes émanant d'un oued à moitié desséché, rendent l'air irrespirable et apporte un préjudice certain à la ville de Souk Ahras.Pourtant une opération d'envergure devait être lancée par les services des ressources hydriques à ce niveau pour transformer cette partie de la cité, située à la sortie Est en espaces verts et éventuellement en aire de détente pour les automobilistes qui prennent la direction des communes frontalières, voire de la Tunisie. On y a d'abord affecté un projet pour la réalisation de canal pour faciliter l'écoulement des eaux pour passer ensuite à la deuxième étape qu'est l'embellissement du site et sa transformation en lieu de détente.Des engins déplacés à maintes reprises sur les lieux pour entamer les travaux y ont été caillassés par des héritiers d'un terrain limitrophe au point d'interrompre le chantier. Un cadre nous a déclaré à ce sujet ceci : «Nous sommes devant un véritable dilemme face à une situation qui exacerbe l'ensemble des parties concernées par ce projet d'utilité publique. Il est utile de rappeler que même l'espace de servitude de l'autoroute qui traverse cette partie de la cité et qui connaît, de surcroît, un trafic routier des plus denses, se trouve, aussi compromis par des héritiers qui se disent propriétaires de plusieurs hectares».La même source a indiqué que l'assainissement de cette situation, ô combien compliquée, doit interpeller toutes les parties concernées, la direction des Domaines, celle des services agricoles, entre autres. Concernant les tentatives d'agression des travailleurs, notre interlocuteur les place dans le chapitre de la protection de l'intégrité physique d'un employé dans l'exercice de ses fonctions.