Souk Ahras

Dans un communiqué rendu public, hier (dont une copie remise au journal) la section syndicale de l'université de Souk Ahras fait état d'une agression physique dont aurait été victime un enseignant universitaire qui exerce à l'institut de génie civil.L'auteur en est un étudiant inscrit à l'institut précité. «Nous demandons aux membres du conseil de discipline d'assumer le rôle qui leur incombe pour mettre fin à ce genre d'agissement et ne point pardonner dans pareil cas», lit-on dans ledit communiqué où l'administration est citée comme partie responsable. Aucun autre détail sur les circonstances de l'agression n'y a été donné, notamment la cause de l'agression et le certificat d'incapacité physique.Contactés par téléphone, des représentants des organisations estudiantines ont tous refusé le mot «agression». Ils défendent, par contre, la version «d'échange de propos entre l'enseignant et l'étudiant qui ont dégénéré en critiques acerbes entre les deux parties». Ils qualifient l'étudiant de victime et mettent en garde les rédacteurs dudit communiqué contre «tout excès avant que ne soit désignée une commission d'enquête neutre pour tirer au clair cette affaire». Allusion faite par nos interlocuteurs à un mouvement de solidarité au cas où la commission de discipline opterait pour «l'instrumentalisation» de cette affaire, selon leurs dires. Nous avons vainement tenté de joindre le recteur de l'université pour avoir sa version au sujet des accusations qui concernent l'administration.