Algérie

Sortie de la 1re promotion des sergents de rééducation



Sortie de la 1re promotion des sergents de rééducation
Le DG des pénitenciers, Mokhar Felioune, se trouvait jeudi dernier à l'Ecole nationale des pénitenciers de Sour El-Ghozlane, en compagnie des autorités civiles et militaires de la wilaya de Bouira, pour assister a la sortie de la première promotion des sergents de rééducation.
Lors d'un point de presse, M. Felioune est revenu sur cette première promotion composée de 73 éléments des deux sexes, détenteurs du bac et qui ont suivi une formation de 24 mois, en alternance entre la théorie et la pratique, avec un programme de formation multiforme et moderne, à commencer par l'aspect sécuritaire, la connaissance des lois, les droits de l'homme, la communication, etc. Partant du principe que la revalorisation des ressources humaines se base sur la formation, Felioune expliquera les cinq axes principaux qui rentrent dans le cadre de la réforme, à savoir l'organisation dans le milieu carcéral, l'aide aux détenus en fin de peine pour une réintégration dans la vie active, l'humanisation du traitement des détenus par le recrutement de médecins spécialistes, des assistants sociaux. Le nombre de détenus ayant réussi leur réintégration dans la société est éloquent, estime le DG qui a fait une comparaison entre le nombre de détenus ayant suivi un enseignement en 2003 qui était de 2200 pour passer à plus e 25 000 en juin dernier, avec en prime ceux ayant décroché le bac et le BEM. Le nombre de détenus ayant suivi une formation en 2003 était de 1 676, ils étaient 31 000 en juin dernier. Il y a aussi le volet ressources humaines qui passe par l'amélioration de la qualité de la formation, les échanges d'expériences et de savoir avec les pays développés, à l'instar de ceux de l'UE, dont la France. La fermeture d'anciennes prisons et la réalisation d'autres plus adéquates pour l'application de la nouvelle réforme, à l'instar de celle de Saïd Abid à Bouira, dotée de 500 places et qui sera ouverte prochainement. Felioune annoncera la réalisation de 81 pénitenciers à l'échelle nationale, dont 13 ouvriront d'ici la fin de l'année en cours, qui permettront d'absorber quelque 19 000 détenus, alors que sept autres sont déjà ouvertes dans les wilayas de Béjaïa, Bordj Bou Arréridj, Aïn Oussara, Saïda. En revanche, Felioune dira que 25 établissements domaniaux sont en cours de réalisation dont cinq sont déjà fonctionnels, à Batna, Saïda, Oran et Annaba, des établissements dans le milieu ouvert au profit des détenus en fin de peine qui se chargeront de travaux d'agriculture (oléiculture, apiculture). Au sujet des repris de justice, considérés comme récidivistes et dangereux, il dira que chacun dispose d'un dossier médical (psychiatrie, psychologie), et qu'une fois libérés, leur suivi se fera à l'extérieur par des spécialistes. Concernant les détenus ayant purgé leur peine et qui ne trouvent d'énormes difficultés à travailler à cause de leur casier judiciaire, Felioune rassure : «Le CJ n'est plus exigé dans les dossiers d'emploi sur instruction du ministre de la Justice.»
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