La cérémonie de
sortie de la quatrième promotion d'agents de l'ordre public (AOP), composée de
242 éléments ayant subi une formation de neuf mois à l'école de police Amar
Djeffel de Constantine, a été présidée, hier, par le commissaire divisionnaire
et directeur des enseignements et des écoles de police du pays, Kara Bouabda
Abdelkader, représentant le direc teur général, Ali Tounsi.
Après les traditionnels dépôts de fleurs et
passage en revue de la promotion d'AOP, 4e du genre, baptisée du nom du martyr
du devoir Talhi Bouguerra, où parmi les invités figuraient au 1er rang les
parents de ce dernier, ainsi que des représentants des collectivités et des
administrations locales, les cérémonies de remise de grades et de récompenses
ont alors commencé.
Et à tout seigneur tout honneur, ce sont les
huit lauréats de la promotion, deux agents de police judiciaire et six agents
de sécurité publique, qui ont ouvert le bal des récompenses et distributions de
présents, en sus de trois des encadreurs de l'école qui ont été distingués.
Ensuite, place a été cédée aux démonstrations sportives de Kata PJ, de montage
et démontage des armes, de tir, etc. La manifestation a été clôturée par un
défilé.
En marge des festivités consacrant la sortie
de cette promotion d'agents de l'ordre public, le directeur des enseignements
et des écoles de police, Kara Bouabda Abdelkader, a animé une conférence de
presse et a répondu à plusieurs interrogations des journalistes et de
représentants des médias. Bien sûr, la première question a concerné le chef du
bureau local du quotidien El Youm, Mohamed Bouhsane, qui aurait été «molesté et
battu» par des agents de l'ordre dépendant de la daïra du Khroub, en marge du
match de foot de D1 entre l'association du Khroub et l'Entente de Sétif, qui
s'est déroulé au stade Abed Hamdani de la même localité.
Le conférencier, tout en faisant savoir que,
venant d'Alger, il n'était pas au courant des détails de l'affaire, déclara
qu'en tout état de cause, «ce que je peux dire, et ce en tant que responsable
des écoles, mais en même temps en tant que président de la commission de
discipline à la DGSN, c'est qu'aucun dépassement physique, moral, verbal ou
psychologique n'est tolérable de la part de nos agents à l'endroit de
journalistes, de simples citoyens ou d'étrangers».
Un autre journaliste, encouragé certainement
par ces propos, avouera au conférencier son propre passage à tabac et qu'il en
garde les séquelles. La réponse de M. Kara a été «On est désolé. Mais en
attendant de faire toute la lumière sur cet incident, et si faute il y a, elle
sera accompagnée de sanction qui peut aller jusqu'à la radiation du mis en
cause.» Et d'ajouter «que toute personne même étrangère a droit à son intégrité
physique et morale. Et je conseille dans ces cas de déposer plainte pour
permettre l'entame des enquêtes nécessaires».
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Posté Le : 10/08/2009
Posté par : sofiane
Ecrit par : A El Abci
Source : www.lequotidien-oran.com