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Son opposition au pillage du patrimoine foncier par la mafia en serait la cause



Son opposition au pillage du patrimoine foncier par la mafia en serait la cause
Bien introduits dans les activités des différents secteurs socioéconomiques d'Annaba où ils imposent leur loi pour s'accaparer tout ce qui pourrait les enrichir rapidement, les animateurs de la mafia locale en ont eu pour leur frais ces derniers jours. Eux qui ont multiplié les rumeurs les unes plus alarmantes que les autres sur l'état de santé du wali d'Annaba, Mohamed Mounib Sandid, n'ont pas admis l'émission sur les réseaux sociaux d'une de ses récentes photos le montrant dans une forme éblouissante. Faite à sa sortie de la clinique en France où il avait été soigné du malaise dont il avait été victime dans l'exercice de sa fonction, cette photo reflète on ne peut mieux que le premier magistrat de la wilaya d'Annaba est au meilleur de sa forme. En fait, il semblerait que la droiture à la limite de l'intransigeance de Mohamed Mounib Sandid est le seul motif qui lui a valu un tir groupé de ceux qui ont voulu porter atteinte à son intégrité morale. C'est pourquoi, ils n'ont pas cessé de faire circuler les rumeurs avant, pendant et après son malaise. Lui évacué en urgence sur un hôpital français, les véreux n'ont pas cessé de distiller des rumeurs sur la gravité de l'état de santé. L'émission de cette photo sur les réseaux sociaux les a bien recadrés. Il faut dire que mener par un imposant personnage dont l'apparition sur la place publique annabie remonte à 2012, un groupe de nababs n'a pas cessé de piller le patrimoine foncier et immobilier public. Ils n'ont que faire de cette morale, même la plus vénielle qui réprouve qu'on puisse s'enrichir en portant atteinte aux symboles de la République comme l'est le poste de wali dans un pays où tout est priorité. Le pillage savamment orchestré des biens publics se poursuit toujours dans la wilaya malgré la ferme opposition du wali et de quelques-uns de ses proches collaborateurs. Toutefois, il faut reconnaitre que la méthode utilisée par les nababs pose véritablement un problème de droits humains. C'est pourquoi beaucoup s'interrogent sur le pourquoi de la non-application de la loi sur l'enrichissement illicite. Ils sont nombreux ceux dont les signes extérieurs de richesse donnent froid dans le dos à Annaba. Et c'est certainement pour avoir voulu mettre en application cette loi que Mohamed Mounib Sandid a subi un «bouclage» de la part du haut lieu et des services de sécurité chargés de l'enquête sur la mafia locale du foncier. Ce qui serait une des causes du sérieux malaise dont il avait été victime au début de ce mois. Bien que cités comme en étant à l'origine, les «pilleurs» de la République ont tenté d'utiliser une échappatoire, en appliquant le système du «silence radio». Ils ont profité de l'euphorie du 4e mandat présidentiel, pour faire main basse sur le patrimoine public dont la gestion s'est transformée en pillage systématique. Il en a résulté les multiples appels à l'aide de l'opinion publique. Le tout récent émane du wali à travers son malaise conséquence de son opposition à ce pillage. C'est pourquoi il est de plus en plus question de traque de ceux qui soucieux de leur carrière politique vont jouer aux victimes au lieu d'accepter de faire machine arrière en admettant qu'ils se sont enrichis illicitement. C'est pourquoi d'aucuns estiment qu'il est temps de mettre au-devant de l'actualité la loi sur l'enrichissement illicite pour traquer sérieusement ces nababs qui activent à l'effet d'entrainer le pays vers la banqueroute. Recouvrer les biens supposés mal acquis comme aurait tenté de le faire le wali d'Annaba sera peut-être plus adapté. Même s'il se posera toujours des problèmes d'efficacité d'une telle méthode, la démarche pourrait amener les nababs à mettre un terme à leurs pratiques préjudiciables au pays. Pour l'heure, la population d'Annaba attend le retour de celui qu'elle considère comme un héros pour avoir osé braver ceux qui, ayant les «bras longs», croient qu'ils peuvent tout se permettre y compris le droit de porter atteinte aux symboles de la république et aux intérêts du peuple.




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