Algérie

Son directeur général est à Alger pour des entretiens


Le FMI veut accélérer les réformes Les échanges commerciaux entre les trois principaux pays du Maghreb : l?Algérie, le Maroc et la Tunisie, continuent de buter sur plusieurs facteurs de blocage. Leur volume ne dépasse guère les 2%. Une situation lourdement pénalisante pour les économies des trois pays voisins et ce, malgré leur fort potentiel commercial respectif. La facilitation des échanges commerciaux - entre ces trois pays - a été le thème d?une conférence tenue hier à la résidence El Mithak et réunissant, côté algérien, le ministre des Finances, Mourad Medelci, et le gouverneur de la Banque d?Algérie, et des chefs de délégations du Maroc et de la Tunisie. Fait nouveau cette fois-ci, la conférence se déroule sous les auspices du Fonds monétaire international (FMI) dont le directeur général, Rodrigo de Rato, est à Alger depuis dimanche soir. Le commerce régional, souligne le DG du FMI dans son allocution, « est un élément important d?une stratégie plus globale visant à aider ses membres à récolter les fruits de la mondialisation ». La facilitation des échanges commerciaux entre les pays du Maghreb leur permettra, ajoute-t-il, « de tirer profit de leur intégration commerciale avec l?Union européenne et le reste du monde, et d?assurer une croissance économique plus élevée et de réduire le chômage dans ces pays ». Un certain nombre d?obstacles aux échanges entre l?Algérie, le Maroc et la Tunisie ont été avancés par le FMI qui a réalisé une étude sur le sujet. Parmi ces obstacles, il y a lieu de citer la complexité du réseau d?accords de libre-échange, des règles commerciales restrictives, des tarifs douaniers d?un niveau élevé et d?une structure complexe, manque de transparence et de prévisibilité dans la législation douanière, et procédures douanières contraignantes, systèmes inefficaces pour le traitement des documents et des difficultés dans le système de paiement. L?intégration économique entre les pays du Maghreb aidera, souligne de Rato, « les pays de la région à atteindre et à assurer une croissance plus forte ». Trois arguments, souligne-t-il, plaident en faveur de ce point de vue. Tout d?abord, l?intégration en les trois pays donnerait naissance à un marché de plus de 75 millions de consommateurs, similaire par la taille à celui d?un bon nombre de grands pays commerciaux et suffisamment vaste pour créer des économies d?échelle et rendre la région plus attrayante aux investissements directs étrangers (IDE). Deuxièmement, l?intégration créerait des possibilités d?échanges qui bénéficieraient aux trois pays de la région du fait de la complémentarité de leurs économies. Enfin, l?intégration, indique, le DG du FMI, rendrait la région plus attrayante pour les investisseurs étrangers en atténuant l?effet dit « du moyen et des rayons ».


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