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SOMMET DE L'OPPOSITION DU 3 OCTOBRE PROCHAIN


SOMMET DE L'OPPOSITION DU 3 OCTOBRE PROCHAIN
L'opposition regroupée au sein de l'Instance de concertation et de suivi issue de la première conférence de Mazafran aura, lors de son sommet prévu le 3 octobre prochain, à discuter d'options de riposte au «passage en force» du pouvoir via, notamment, les deux lois, l'une portant code électoral et l'autre instituant une haute instance indépendante de surveillance des élections.Des options, dont notamment l'interpellation du Conseil constitutionnel quant à l'anti-constitutionnalité de ces deux lois ou celle, plus radicale, d'un boycott commun des membres de l'Icso des prochaines élections législatives, qui seront étudiées sur la base du rapport juridique que vient de finaliser une commission éponyme mise sur pied lors du dernier sommet de l'instance au siège du RCD, fin juillet dernier.Il n'est pas exclu que le sommet prochain de l'opposition chez le parti des Avant-gardes des libertés sorte avec un mémorandum à l'effet de «prendre à témoin l'opinion nationale, voire l'opinion internationale» au sujet de l'offensive du pouvoir contre les «ultimes espaces de liberté jusqu'ici épargnés» pour s'assurer une «succession clanique à huis clos», selon une source proche de l'Icso.Pour la saisine du Conseil constitutionnel, le RCD avait reproché à l'opposition parlementaire, l'été dernier, de «n'avoir entrepris aucune action concrète» pour faire face au pouvoir qui «s'enfonce dans la production de lois anticonstitutionnelles».Concernant l'option radicale d'une bouderie collective des prochaines échéances électorales, notre source précisera qu'elle «n'est pas exclue», affirmant qu'aucun des membres de l'Icso n'a, jusqu'ici, annoncé en solo sa participation aux législatives du printemps prochain, même si tous les partis s'y préparent organiquement». Ce qui est, commentera-t-elle, le «propre de tout parti sérieux». A l'opposé, Jil Jadid est le seul parti membre de l'Icso à avoir tranché la question, ayant décidé d'ores et déjà de bouder le prochain rendez-vous électoral, reprochant à ses pairs de l'opposition d'être «tentés» par la participation, synonyme, selon lui, de «caution» une fois de plus du système dans ses pratiques que l'on ne cesse, pourtant, de «dénoncer».Pour rappel, le nouveau code électoral est perçu par nombre d'acteurs de l'opposition, de par moult de ses dispositions, comme étant tout le «contraire» de ce qui lui est prêté comme objectant d'«assainir la scène politique nationale». «C'est bel et bien la remise en cause des partis et, donc, du multipartisme dont il est question puisque cette loi consacrera la fermeture du champ politique qui sera réduit aux seuls partis du pouvoir et ceux gravitant autour», dira encore notre source. Pour celle-ci, «le pouvoir, après avoir joué à fond la carte de la pollution, veut désormais assainir à sa guise la scène politique».


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