SOIT DIT EN PASSANT

Par Malika Boussouf[email protected]/* */Il est des jours comme ça où lorsqu'à un billet qui dit les préoccupations d'un citoyen, une entreprise publique fait une mise au point qui ne me convainc pas, je me sens comme une envie de reprendre langue avec cette dernière.Ce billet n'est pas une mise au point à la mise au point. Il reflète juste un ras-le-bol en rapport avec toutes ces augmentations qui font mal et dont l'administration n'a, hélas, pas toujours conscience. Merci à la CAAR d'avoir pris le temps de lire et de commenter le billet d'humeur rédigé à la suite d'un déplacement à l'une de ses agences pour un renouvellement de contrat d'assurance multirisques d'habitation. Cher Monsieur le directeur de la communication, vous avez, et vous ne me ferez pas croire le contraire, tout à fait conscience que les citoyens qui assurent leur domicile ne le font principalement que pour les dégâts des eaux.Vous avez, bien sûr, raison de parler de package, mais permettez que j'insiste sur le fait que ni le bris de glace, ni le vol (toutes les portes sont blindées), ni l'incendie, extrêmement rare, n'incitent à aller contracter une assurance mais bel et bien les inondations dont des voisins indélicats se rendent régulièrement coupables. Sinon, expliquez aux contractants pourquoi c'est sur le dégât des eaux que vous avez décidé de réagir en prenant de nouvelles mesures et pas sur le reste ' Ce n'est pas un bris de glace qui va m'être facturé à 20 ou 30 000 DA mais un plafond à restaurer.Si l'entrepreneur me coûte 15 000 DA et que vous ne me rembourser que 5000 DA alors que mon assurance m'aura coûté au minimum autant, dites-moi où réside l'intérêt de venir à vous ' Les gens s'assurent sans être certains d'avoir à réclamer votre assistance chaque année. Votre entreprise travaille avec l'argent de ces derniers, le fait fructifier et engrange des bénéfices et vous voudriez qu'ils ne protestent pas lorsque vous décidez, sans vous préoccuper des moyens dont ils disposent, de satisfaire aux ambitions de votre entité. Vous conviendrez avec moi que toutes ces augmentations qui nous tombent de partout sur le paletot, sans compter la vètre, sont injustes !