Algérie - Revue de Presse


Djamel Fezzaz s?est éteint. La nouvelle de sa mort a fait hier le tour de Skikda, la ville de ses balbutiements et de ses premières amours, qu?il ne quitta que vers la fin des années 1970 pour aller s?installer à Alger. D?ailleurs, nombreux étaient hier ses amis qui évoquaient l?enfant et le jeune que fut Djamel. « Enfant déjà, Djamel était très passionné. Il avait une curiosité très poussée », raconte un camarade de classe. D?autres évoquent également Djamel le « gentleman » : « Il se distinguait dès sa jeunesse par des prédispositions artistiques qu?il exprimait déjà par une éloquence verbale doublée d?un sourire perpétuel. Il avait aussi le don, presque inné, de communiquer. » La vie de Djamel a été marquée par deux événements qui l?affecteront et laisseront des séquelles qu?il a toujours évité de commenter. La première douleur, Djamel la vivra au courant des années 1970, quand sa mère et son père moururent dans un accident de la circulation, alors qu?ils se dirigeaient vers Alger pour aller demander la main d?une jeune fille que Djamel voulait épouser. Il vivra une deuxième déchirure lorsqu?il a échappé de justesse à un attentat terroriste.



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