Algérie - A la une


Skikda
Des jeunes filles, inscrites à l'université de la formation continue (UFC) de Skikda et lors d'un passage à nos bureaux, ont insisté pour attirer l'attention quant aux conditions difficiles dans lesquelles, elles poursuivent leur cursus.«Beaucoup de nos amies dont certaines en fin de cycle ont cessé d'aller à l'UFC et ont abandonné leur rêve de décrocher leurs diplômes» témoigne l'une d'elles. Ces abandons seraient dus, d'après leurs témoignages, à la délocalisation de l'UFC. «Avant, on poursuivait nos cours à la cité Merj-Eddib, mais il y a déjà une année, on nous a transféré à l'université.Ce changement a découragé plus d'un et la plupart des étudiants qui poursuivaient leurs études ont fini par abandonner. Tout le monde sait que les études à l'UFC se font le soir, à partir de 17h et tout le monde sait aussi qu'aucune fille ne pourrait rentrer chez elle le soir, car le transport est inexistant. D'ailleurs même un homme aura peur de traverser la route menant de l'université jusqu'à la route nationale. Il fait noir et certaines de nos camarades se sont même fait subtiliser leurs téléphones portables.Aucun père au monde n'accepterait de laisser sa fille étudier dans de telles conditions». Elles rapportent même que l'année dernière, le nombre d'étudiants ayant brillamment passé leur examen de passage en 1ere année DEUA n'a pas dépassé les 100 alors que -notent-elles- ils étaient plus de 800 étudiants inscrits. «Normal que le taux de réussite soit si bas. La majorité ne venait pas aux cours et d'autres, ont carrément abandonné pour les raisons qu'on vous a énuméré» ont-elles soutenu.Elles ont par ailleurs avancé que l'UFC a été délocalisée car, les locaux qu'elle occupait à Merj Eddib devaient servir pour un nouveau centre de formation administrative (CFA). A ce jour, il n'y a aucun centre de formation. Plus grave encore, la résidence de filles de 600 lits, située dans la même enceinte a, aussi, été fermée alors que les étudiantes vivent un calvaire dans les autres cités universitaires où, en moyenne, elles sont à quatre par chambre. Pour mieux cerner ce sujet, plusieurs tentatives de joindre le directeur de l'UFC pour recueillir ses impressions ou du moins pour rassurer ces étudiantes ont toutes été vaines.




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