Algérie - A la une


SKIKDA
De retour d'un voyage passé en Tunisie en compagnie de sa famille, un touriste algérien, M. Belaoued Fouad, commerçant de son état, n'en revient pas encore de la mésaventure qu'il a vécue à cause de ce qu'il a qualifié «d'abus commis à son encontre par des policiers tunisiens».Encore tout secoué, il a tenu à nous contacter directement pour apporter son témoignage et dénoncer les agissements répréhensibles dont il a fait l'objet de la part de représentants de l'ordre tunisiens : ‘'J'assume mes dires et les membres de ma famille qui m'accompagnaient sont là pour témoigner aussi de ce triste précédent qui s'est produit le 4 octobre 2015''. Il raconte avec beaucoup de détails les péripéties de la mésaventure qu'il a subie sur le chemin du retour au pays lorsqu'il a été stoppé par des policiers postés à la sortie de l'autoroute Tunis-Béja. Il a déclaré que sur place, on lui a exigé tous les papiers, y compris la quittance de 30 DT, représentant le droit d'entrée en Tunisie. L'un des agents me lança alors que le radar m'aurait flashé 3 fois pour excès de vitesse alors que je n'avais pas dépassé les 60km/h puisque je venais de quitter le poste de péage de l'autoroute Tunis-Béja''.On l'informa alors que son permis lui est retiré et qu'il devait se rendre jusqu'au poste-frontière de Melloula, à 200 kilomètres de là, pour m'acquitter d'une amende de 320 DT ou bien 150 euros. Du coup, il réalise le piège dans lequel il s'est retrouvé se demandant comment faire pour s'y rendre sans son véhicule, combien de temps sa famille devra-t-elle rester bloquée à attendre son retour mais surtout pourquoi payer pour une faute qu'il n'a pas commise... Sentant quelque part l'entourloupe, M. Belaoued proteste énergiquement amenant un des policiers à lui proposer une solution moins contraignante à la place, celle de s'acquitter sur place des 150 euros et récupérer ses papiers et repartir.N'ayant aucune autre alternative pour se libérer, il s'exécuta en remettant 150 euros à l'agent qui lui restitue ses papiers mais au lieu de continuer sa route vers l'Algérie, il rebrousse chemin en direction de Tunis où il se rendit au premier commissariat, à savoir celui du boulevard Sidi El Bechir pour se plaindre. ‘'On me fit savoir que les lieux dépendaient du commissariat de l'Abattoir. Ne contenant plus ma colère, j'ai exigé qu'on m'y emmène ou bien j'irai me plaindre au consulat d'Algérie à Tunis. Ce n'est qu'après cette menace que j'ai pu enfin me faire entendre. Les policiers à qui j'ai eu affaire sont aussitôt convoqués et contre toute attente, dès leur arrivée, l'un d'eux se dirige vers moi en me tendant les euros qu'on m'a pris. Le commissaire lui emboîte le pas et m'invite à rentrer chez moi car, m'a-t-il dit, l'incident est maintenant clos du moment que mon argent m'a été restitué !''. M. Belaoued quitte le commissariat en direction de Skikda, jurant dans son for intérieur qu'il ne passera pas sous silence pareil excès visant spécialement ses compatriotes, soutenant qu'ils étaient plusieurs à être soumis au même arbitraire. ‘'Nombreux sont ceux qui, par peur d'être bloqués en Tunisie, ont dû payer l'amende contre leur gré''.Et du coup, même s'il ne pourrait s'agir que d'un incident isolé, force est de constater qu'on est encore bien loin des conditions d'accueil promises à longueur de pages publicitaires, que ce soit dans les journaux ou à la télé !!





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