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Sit-in devant le siège du ministère de tutelle



Sit-in devant le siège du ministère de tutelle
Le Syndicat national des praticiens de santé publique (SNPSP) a observé, hier, un sit-in devant le siège du ministère de la Santé. « Oui pour un vrai dialogue », « Halte à la violence », sont les principaux slogans scandés par les praticiens de santé publique.Selon Noufel Chibane, représentant syndical, cette action de protestation a été décidée lors du dernier conseil national et sera suivie par un mouvement de grève les 2, 3 et 4 mai prochain. Le ministre de la Santé, Abdelmalek Boudiaf, a qualifiée, lundi dernier, en marge des travaux sur la rencontre de la santé dans le Sud, cette « grève d'illégale ». « Est-ce un arrêt de grève illégal ' », s'est interrogé Chibane. « Nous avons un droit de réponse », a-t-il poursuivi. Les protestataires déplorent le fait qu'aucune négociation n'a été programmée depuis la réunion de la commission de conciliation en 2015. Chibane a rappelé que le préavis de grève a été déposé le 12 avril. « Nous nous sommes réunis avec les représentants de la commission mixte sans la présence du ministre ou du secrétaire général du ministère », a-t-il précisé. « Une audience nous a été accordée le 24 février dernier au cours de laquelle nous avions fait part de nos doléances », a-t-il ajouté. Et de poursuivre : « le ministre avait donné instruction à ce que nos revendication soient prises en considération mais, depuis, rien n'a été fait ». Les principales revendications, dira-t-il, portent sur l'instauration d'un climat sécuritaire dans les établissements hospitaliers, ne plus entraver l'activité syndicale, améliorer la situation socioprofessionnelle en termes d'ancienneté, de grade et l'accès au doctorat en médecine dentaire et pharmacie conformément à la décision de 2011 et la révisiion dustatut particulier. Le secrétaire général du SNPSP, Lyes Merabet, a indiqué que les protestataires appellent au dialogue avec le ministre. « Ils attendent une action concrète quant à l'amélioration de leur situation socioprofessionnelle et de l'environnement dans lequel ils exercent », dira-t-il. Merabet a évoqué un autre problème soulevé au sein de la corporation. En termes de chiffres, il a indiqué que 80% des femmes médecins exercent dans les CHU, dont la plupart refuseraient d'assurer la garde. Selon lui, il est urgent de trouver un terrain d'entente pour solutionner ce problème.




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