Algérie

Sit-in devant la direction de l'Education



Près d'une cinquantaine de travailleurs des corps communs de l'Education nationale, ont tenu un rassemblement, hier, devant la direction de l'Education pour protester contre leurs conditions de travail, réclamer leur intégration et remettre au premier responsable du secteur dans la wilaya, une pétition et un appel adressés au président de la République.
Selon le responsable du bureau du syndicat de l'Union nationale des personnels de l'enseignement et de la formation professionnelle (UNPEF), Mohamed Larbaoui, « nous avons déclenché une grève nationale de 2 jours, les 03 et 04 janvier courant, dont le taux de suivi s'est situé entre 45 et 92%. Et notre sit-in d'aujourd'hui, devant le siège de la direction de l'Education, dira-t-il, constitue l'aboutissement logique à notre mouvement de contestation. C'est autant dire, relèvera-t-il, que l'appel à un arrêt de travail de 48 heures, lancé par l'UNPEF, a eu un large écho au sein des travailleurs des corps communs et a été largement suivi ». Et de rappeler les revendications des corps communs qui concernent leur intégration dans le statut de l'Education, payement des primes avec effet rétroactif depuis 2008, institution d'une prime de risque, re-classification du corps, droit à la formation et au recyclage, etc. En outre, dans un communiqué distribué, les corps communs dénoncent les pressions exercées sur eux par certains directeurs d'établissements, de même qu'ils fustigent les politiques et mesures de marginalisation pratiquées contre certains d'entre eux. Et déclarent, en même temps, « refuser la politique des deux poids, deux mesures, qui consiste à accorder les augmentations et améliorer les primes ou les salaires, mais d'en exclure, à chaque fois, les corps communs. Selon le responsable de l'UNPEF, « j'ai remis la pétition et la plate-forme de revendications au directeur de l'Education, qui tout en reconnaissant la légitimité de nos réclamations, a déclaré que le problème le dépasse, puisque national, mais a promis de transmettre ces revendicationss à qui de droit ».
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