Algérie

Sirupeux


Au jour d?aujourd?hui, et sans pessimisme aucun, la situation des investissements étrangers en Algérie est loin d?être réjouissante. Le constat vaut tous les commentaires repris à longueur de l?année tant par les investisseurs nationaux que par les représentants du gouvernement qui affirment, eux aussi, leur incompréhension devant l?attentisme des entrepreneurs étrangers. Mais au-delà, ce qui est encore plus frappant, reste les multiples et spectaculaires séminaires sollicitant l?intérêt étranger pour l?investissement. L?usage est poussé outre les limites de l?étonnement pour épouser les formes de la curiosité qui entoure des opérations de charme dirigées vers Paris ou ailleurs. Ainsi l?Algérie se retrouve depuis bientôt 20 ans (si on remonte à 1988) dans une situation telle qu?elle laisse dépendre le redémarrage de son appareil de production du bon vouloir des investisseurs étrangers à l?engagement pourtant peu fiable. Qui blâmer au final ? L?Algérie qui ne sait plus quoi faire de son vaste offre en matière de privatisation des entreprises publiques et de tous ces secteurs d?activité ouverts à la concurrence et à la participation étrangère ? Ou plutôt ces étrangers qu?on accuse de jouer à la dérobade quand on n?arrive pas à admettre les « folles enchères » en matière de facilitations et d?avantages à y obtenir. La politique algérienne de la promotion de l?investissement se doit de résoudre l?épineuse équation qui s?offre devant elle et faire en sorte que le gain facile et l?affairisme se convertissent en actes d?investissements productifs, où il n?y a pas place uniquement pour les commerces sirupeux.
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)