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Signalé dans la région de Aïn Abid


Signalé dans la région de Aïn Abid
Le spectre de la sécheresse est en train de peser de tout son poids sur le monde agricole au niveau de la daïra de Ain-Abid, une région considérée comme l'une des meilleures du pays et qui est spécialisée dans la production céréalière.Cet aléa climatique a engendré dans l'esprit des fellahs des croyances archaïques qui les poussent à lui attribuer tous les malheurs qui frappent leurs terres. Aussi, atterrés par un phénomène qui aurait frappé leurs champs ensemencés, de nombreux fellahs de cette daïra nous ont fait part, hier, de la hantise qui les frappe et leur fait craindre la perte de toute la récolte semée. « Nos malheurs viennent de la sécheresse qui persiste et qui a engendré l'apparition d'un parasite qui s'est attaqué aux plants de nos champs ensemencés, nous ont-ils expliqué, hier. Les plants, ont poursuivi les agriculteurs inquiets, ont tendance à s'assécher, deviennent fragiles et rabougris ». Et leur inquiétude alimente les discussions dans les lieux publics de la ville de Ain-Abid. Et en dehors du chef-lieu de daïra, c'est l'état d'alerte parmi les fellahs de la région.Nous avons fait part aussitôt de ce problème au directeur des services agricoles (DSA) de la wilaya de Constantine, M. Yacine Ghediri, et ce dernier n'a pas hésité à dire que l'inquiétude des fellahs, si elle est parfaitement légitime, est d'autant plus exagérée qu'elle est facilement explicable. Selon lui, le phénomène provient d'un ver parasite, appelé dans le jargon agricole le « Ver blanc ». « Ce ver s'attaque directement aux racines des plants et empêche leur développement », nous a expliqué le DSA. « Mais il y a une possibilité de pallier à cet inconvénient par un traitement phytosanitaire des champs ensemencés en se procurant le produit chez les opérateurs qui le commercialisent », a-t-il conseillé. Ensuite, le directeur des Services agricoles s'en est pris aux agriculteurs eux-mêmes en affirmant tout d'abord que le phénomène n'a absolument aucun rapport avec la sécheresse. « Ce n'est pas quelque chose de grave pour les champs », a déclaré M. Ghediri en reprochant aux fellahs de continuer souvent à utiliser les méthodes traditionnelles.Ceci d'une part, d'autre part, a ajouté le DSA, l'erreur a été commise au début quand les fellahs ont anticipé sur l'ensemencement des champs tout en utilisant de la semence non traitée. « Et voilà le résultat qui a engendré l'apparition de ce parasite ! ». Et de répéter avec beaucoup d'assurance que « la sécheresse n'est nullement responsable de l'apparition de ce ver nuisible pour les jeunes plants, et ce contrairement aux croyances des fellahs qui s'en plaignent ».




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