Algérie - Electricité et électronique

Siemens se sépare de son activité turbines en l'introduisant en Bourse



Siemens se sépare de son activité turbines en l'introduisant en Bourse
Le conglomérat industriel allemand souhaite réaliser l'introduction d'ici septembre 2020 de son activité en difficulté de turbines au gaz et fioul pour les centrales électriques thermiques. Ce pourrait être le prélude à un rapprochement avec un concurrent.

Le projet s'était ébruité ces derniers jours, il est désormais officiel. Mardi soir, le conglomérat industriel allemand Siemens a annoncé son intention de se séparer de son activité en difficulté de turbines au gaz et fioul pour les centrales électriques thermiques via une mise en Bourse.

Cette introduction en Bourse est planifiée « d'ici à septembre 2020 », après séparation des secteurs concernés qui seront « pleinement autonomes » pour la conduite de leurs activités, a précisé le géant allemand dans un communiqué. Siemens entend néanmoins conserver une minorité de blocage dans le nouvel ensemble.

Rentabilité en baisse
La division de turbines pour l'énergie conventionnelle fossile de Siemens, appelée Power & Gas, a pesé l'an dernier 12,4 milliards d'euros de chiffres d'affaires pour des effectifs de 44.000 salariés.

Mais sa rentabilité est en recul d'année en année, en raison de la baisse de la demande pour les équipements de centrales électriques, conséquence de la transition énergétique au plan mondial vers des énergies renouvelables.

Elle n'a atteint que 3 % l'an dernier, alors que le conglomérat dans son ensemble s'est fixé comme objectif une rentabilité de 11 % à 15 %. Son bénéfice d'exploitation a fondu l'an dernier à seulement 377 millions d'euros, contre 1,57 milliard d'euros durant l'exercice précédent.

Fusion en vue ?
Selon les médias allemands, l'introduction en Bourse pourrait être le prélude à un rapprochement avec un concurrent. Les principaux rivaux de la division turbines de Siemens sont l'américain General Electric, le japonais Mitsubishi et l'italien Ansaldo.

Une éventualité qui permettrait au groupe allemand de se renforcer après l'échec de la fusion de son activité transport ferroviaire avec son concurrent français Alstom, en raison des contreparties exigées par les autorités européennes de la concurrence.

Source AFP


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